La Scientologie, un contre-pouvoir nécessaire

Les démocraties, pour ne pas être gangrenées par la corruption, ont absolument besoin de contre-pouvoirs efficaces

glaive-et-balance-de-la-justice.jpgL’’affaire Wikileaks a le mérite de mettre en lumière le fait que les démocraties, pour ne pas être gangrenées par la corruption, ont absolument besoin de contre-pouvoirs efficaces.

Si on peut contester la publication de notes diplomatiques qui devraient rester confidentielles, on ne peut qu’’approuver la révélation de turpitudes qui doivent tomber sous le coup de la loi au lieu de rester à l’’abri du « secret défense ».  Ainsi, une partie du travail effectué par Wikileaks relève d’’un contre-pouvoir salutaire.

Dans une société qui doit rester ouverte aux nouvelles idées, l’’Eglise de Scientologie constitue aussi un contre-pouvoir bénéfique.

Prenons quelques exemples :

Depuis 1969, date de sa création par l’’Eglise de Scientologie et le professeur Thomas Sasz, la Commission des citoyens pour les droits de l’’homme (CCDH) lutte contre les violations des droits de l’’homme commises par la psychiatrie : traitements dégradants, mise sous camisole chimique, internements forcés sans contrôle judiciaire…

En 2009, 56 000 DVD ont été envoyés par la Commission à tous les médecins généralistes français pour les alerter sur les dangers des psychotropes. Cet envoi a certes mis en émoi les défenseurs du lobby pharmaceutique mais les faits donnent raison aux scientologues : on ne compte plus les crimes horribles commis par des individus jusque là sans histoire, sous l’’emprise des psychotropes et le lien entre ces molécules et le passage à l’’acte est de plus en plus avéré.

L’’un des principaux joyaux de l’’industrie psycho pharmaceutique est un antidépresseur produit par le géant GlaxoSmithKline, le Paxil. Cela fait des années que la CCDH fait connaître ses effets secondaires absolument dévastateurs. Le Paxil a fait l’’objet de diverses poursuites judiciaires. GlaxoSmithKline a été forcé de régler à l’’amiable cas sur cas, plus de 600 en tout, et a dû débourser plus d’un milliard de dollars pour réparer les dommages.  Récemment, Glaxo a annoncé qu’’il se retirait du marché de la recherche des antidépresseurs (Wall Street Journal, 5 février 2010).

Dans son DVD « Profits macabres », la CCDH a révélé les liens incestueux existant entre laboratoires pharmaceutiques, experts psychiatres et agences d’’autorisation de mise sur le marché. Le scandale du Mediator, en mettant en lumière les liens financiers entre l’’agence française d’’autorisation de mise sur le marché, l’’Afssaps et les laboratoires pharmaceutiques, lui donne indirectement raison. Bien que la psychiatrie fasse partie de l’’establishment et que les médias soient parfois à sa botte, les scientologues n’’hésitent pas à dénoncer ce qui met en danger le futur de la société et ce qui détruit des individus.

Sur un autre registre, les scientologues ont été parmi  les premiers à se mobiliser en France, dès 1977, dans le but de faire voter une loi garantissant aux citoyens un libre accès aux documents et aux fichiers détenus par les administrations pour y faire corriger les fausses données et connaître la nature des informations fondant des décisions qui leur étaient opposées.

L’’Eglise de Scientologie a publié un guide « Liberté d’’accès aux documents administratifs – Comment utiliser la loi » pour aider les citoyens français à faire aboutir leur demande d’’informations.

Les scientologues ou l’’Eglise de Scientologie ont aussi créé de nombreux précédents juridiques qui renforcent le droit des citoyens à disposer d’’informations détenues par leurs administrations. Ainsi le 30 juillet 2003, après onze ans de procédure, la plus haute autorité de justice administrative, le Conseil d’’Etat, a jugé que le Ministère de l’’Intérieur ne pouvait se contenter d’’affirmations d’’ordre général et non spécifiques pour interdire à des citoyens l’’accès à leurs fiches. Cette décision a été bénéfique pour des milliers de membres d’’associations ou de groupes religieux.

L’’Eglise de Scientologie en Russie a remporté une victoire très importante auprès de la Cour européenne des droits de l’’homme qui, à l’’unanimité absolue lui a non seulement donné gain de cause mais a aussi ordonné qu’’elle bénéficie des mêmes droits que toute autre religion. Cette décision a fait jurisprudence et a bénéficié à une autre religion, dans un procès similaire intenté contre les autorités russes. Il est désormais de notoriété publique que la jurisprudence établie dans de nombreux pays par l’’Eglise de Scientologie a renforcé les normes légales garantissant la liberté de religion.

Considérons un dernier exemple : la distribution massive, grâce aux dons des scientologues, d’’un code moral laïc rédigé par L. Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie. Près de cent millions d’’exemplaires de ce livret traduit en presque toutes les langues sont en circulation dans le monde.

L’’impact de cette diffusion est le plus flagrant en Colombie. Dans ce pays, le livret a été distribué à plusieurs millions d’’exemplaires avec l’’aide de l’’armée et d’’officiers de police comme le colonel  Ricardo Antonio Prado. Ce dernier a notamment organisé la distribution de plus d’un million d’’exemplaires dans les fiefs des barons de la cocaïne à Bogota et dans sa périphérie. Depuis ces distributions qui ont commencé en 2008, le taux de criminalité en Colombie a chuté de manière spectaculaire. Plus de 50% de réduction du nombre d’’homicides, de vols, de kidnappings ! Les médias ont baptisé ce phénomène « le miracle colombien » et c’’est d’’autant plus miraculeux que le taux de criminalité de toutes les autres nations d’’Amérique latine a continué de grimper.

Ces exemples montrent bien que face à de puissants lobbys, les scientologues contribuent à renforcer les droits de l’’homme et œoeuvrent dans l’’intérêt général. Ils constituent désormais un contre-pouvoir avec lequel les tenants du clientélisme, de l’’obscurantisme et de la défense de sombres intérêts privés doivent désormais compter !

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