Le Département d’Etat américain, l’équivalent du ministère des affaires étrangères, vient de publier son rapport annuel sur la liberté religieuse dans le monde.
De nouveau, la France est épinglée pour son intolérance des nouveaux mouvements religieux.
L’action de la Miviludes est mise en cause.
Voici deux extraits du chapitre sur la France, daté du 26 octobre 2009 et disponible sur le site internet du « State Department » (http://www.state.gov/g/drl/rls/irf/2009/127310.htm):
« La Constitution garantit la liberté de religion, et d’autres lois et règlements établissent d’une manière générale la libre pratique de la religion ; cependant, le traitement discriminatoire des Témoins de Jéhovah et des scientologues reste un sujet de préoccupation.
[ ] La discrimination contre les Témoins de Jéhovah, les scientologues et d’autres groupes considérés comme des sectes dangereuses reste préoccupante et peut avoir contribué à des actes de vandalisme contre ces groupes. Des mouvements se sont inquiétés du fait que les publications de la Miviludes ont contribué à une défiance du public envers les religions minoritaires. »
Nous publions le dernier communiqué de l’Eglise de Scientologie :
Communiqué de l’Eglise de Scientologie
Pour le tribunal, la Scientologie doit continuer ses activités
Tout d’abord, et c’est peut-être le plus important, le Tribunal a reconnu aujourd’hui que l’Eglise de Scientologie devait continuer ses activités religieuses en France.
Il n’a pas pu échapper à la réalité qu’il existe une large communauté de scientologues heureux de pratiquer leur religion. Il a également noté que malgré l’extraordinaire pression médiatique autour de ce procès, aucune plainte nouvelle n’avait été déposée en 10 mois depuis le début du procès.
L’UNADFI a une nouvelle fois été déclarée irrecevable en tant que partie civile, ce qui prouve à nouveau qu’elle n’a aucune légitimité à s’immiscer dans les affaires touchant les minorités religieuses, et que les millions de subventions qu’elle a reçus de l’Etat ne suffisent pas à la rendre crédible devant la Justice.
A côté de cela, l’Eglise dénonce un procès en hérésie, une inquisition des temps modernes et ce depuis le début. Les condamnations prononcées en totale contradiction avec les réquisitions de non-lieu d’origine sont le résultat de pressions politiques soigneusement orchestrées qui semblent avoir pesé sur le tribunal.
« Nous ne renoncerons pas. La religion de Scientologie se développe plus que jamais et sa reconnaissance en France est inéluctable, comme dans les autres pays. Nous croyons que personne n’a le droit de dire aux Français ce qu’ils doivent penser et ce qu’ils doivent croire en matière de religion »,
déclare le porte-parole de l’Eglise Celebrity Centre.
Nous soutenons la Constitution française et la Convention Européenne des Droits de l’Homme, alors que les campagnes de Georges Fenech et de la Miviludes sont critiquées au sein de certaines organisations internationales en raison de la menace qu’elles portent contre la liberté de culte. Le rapport international du Département d’Etat américain sur la liberté religieuse qui vient de sortir rappelle encore une fois que « le traitement discriminatoire envers les Témoins de Jéhovah et les scientologues continue à prêter à l’inquiétude ».
L’Église de Scientologie a été fondée en 1954. Aujourd’hui il existe plus de 8000 Églises de Scientologie, missions et groupes dans 165 pays. L’Église sponsorise la plus importante initiative d’éducation aux droits de l’homme dans le monde ainsi que le plus grand programme non gouvernemental de prévention contre la drogue.
La Scientologie connaît un essor sans précédent, avec un développement plus important au cours des douze derniers mois que pendant les cinq années précédentes, celui des cinq dernières années étant supérieur aux 50 années précédentes combinées.
Le week-end dernier, l’inauguration de la nouvelle Église de Scientologie de Rome a rassemblé 6000 personnes. La semaine prochaine, l’Église de Scientologie de Washington DC va s’installer dans ses nouveaux locaux au coeur de la ville.
27 octobre 2009 Contact : 01 53 33 52 09
Nous publions ci-après le communiqué de presse de l’Eglise de Scientologie :
le 1er octobre 2009
qui fera date, rendue par la Cour européenne des droits de l’homme et qui protége la liberté de religion
Aujourdhui, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu un jugement à l’unanimité en faveur de deux groupes religieux de Scientologie en Russie, décidant qu’ils avaient le droit de se faire enregistrer en tant qu’associations religieuses conformément aux lois russes. Cette décision dit que les fondateurs de ces deux groupes, l’Eglise de Scientologie de Surgut et l’Eglise de Scientologie de Nizhnekamsk jouissent du droit à la liberté de religion et à la liberté d’association conformément aux articles 9 et 11 de la Convention européenne des droits de l’homme.
Par cette décision, la Cour
« a établi que les requérants avaient été dans l’impossibilité d’obtenir la reconnaissance et la jouissance pratique de leurs droits à la liberté de religion et d’association. Le premier demandeur na pu obtenir l’enregistrement de son groupe de Scientologie en tant qu’association non religieuse car elle était considérée comme communauté religieuse par les autorités russes. Les demandes d’enregistrement comme associations religieuses, transmises par le premier et le second requérants en tant que fondateurs de leur groupes respectifs et au nom du troisième requérant, furent rejetées en raison de la durée d’existence trop courte des groupes. Finalement, le statut limité d’association religieuse pour lequel ils possédaient les qualités requises et qui était déjà celui du troisième demandeur, ne leur offrait aucune utilité ni avantage car ce genre d’association est dépourvu de personnalité juridique, ne possède ni de droit de propriété ni de capacité juridique pour protéger les intérêts de ses membres, et a déjà été sévèrement entravé dans ses fonctions religieuses essentielles. En conséquence, la Cour a déclaré qu’il y avait bien eu ingérence dans les droits des requérants selon l’article 9 interprété à la lumière de l’article 11. »
Semblables à la récente décision accordant à l’Eglise de Scientologie de Moscou le droit de se faire enregistrer comme association religieuse conformément à la loi sur les religions, ces nouveaux jugements feront office de jurisprudence pour garantir la liberté de religion et le droit d’association aux scientologues et aux personnes de toutes confessions à l’intérieur des 47 nations qui constituent le Conseil de l’Europe.
Et la Cour de conclure :
« A la lumière des considérations qui précèdent, la Cour déclare que l’ingérence dans le droit des requérants à bénéficier de la liberté de religion et d’association ne peut être considérée comme nécessaire dans une société démocratique. Il y donc bien eu violation de l’article 9 de la Convention interprété à la lumière de l’article 11. »
Nina de Kastro, porte-parole de l’Eglise de Scientologie de Russie s’est félicitée de cette décision de la Cour, en déclarant :
« Cette décision renforce et confirme non seulement le droit des Églises de Scientologie de Russie, mais constitue en plus une jurisprudence importante qui permettra de protéger les droits de toutes les autres communautés religieuses partout en Europe. »
L’Eglise de Scientologie de Saint Petersbourg a d’autres affaires pendantes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme qui concernent des situations semblables de harcèlement relatives à des questions d’enregistrement.
La religion de Scientologie a été fondée par Ron Hubbard. C’est aux États-Unis, en 1954 que fut établie la première Église. Elle a depuis lors grandi et comporte aujourd’hui plus de 8.000 Églises, missions et groupes, regroupant 10 millions de membres dans 165 nations. La fédération de Russie abrite plus de 40 Églises de Scientologie et missions qui vont de Saint-Pétersbourg à Vladivostok.
Pour de plus amples informations sur la Scientologie, veuillez vous rendre sur les sites suivants : www.scientology-moscow.ru, www.scientology.org , www.scientologie.fr
Dans le tintamarre actuel, suscité par quelques névrosés qui croient voir des scientologues partout, jusque dans les bureaux de la Commission des lois peut-être regardent-ils sous leur lit avant de s’endormir, on ne sait jamais, des fois qu’un scientologue s’y trouverait la petite voix dYves Bertrand, qui a dirigé les RG pendant douze ans, vient contredire les accusations d’infiltration.
Dans son livre d’entretiens, publié sous le titre « Ce que je n’ai pas dit dans mes carnets », Yves Bertrand, répondant aux questions de Frédéric Ploquin, écrit notamment :
« Vous qui avez suivi l’univers des sectes de très près, pensez-vous qu’elles représentent un réel danger en France ?
Les complots sectaires au coeur de la République relèvent du pur fantasme journalistique.
[ ] En fait, je serais assez favorable à l’abandon du mot « secte », sauf à considérer toutes les dissidences issues du tronc chrétien comme autant de sectes. Le mot a été déformé, il a vieilli et ne correspond plus guère aux réalités d’aujourd’hui. La nomenclature des sectes que les RG avaient établie en 1995 sent définitivement la poussière. [ ] Selon le dernier pointage de la Mission de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, le nombre de « sectes » aurait doublé en treize ans. Plutôt que de sectes, mieux vaudrait parler ici de « religions minoritaires », comme font les Américains.
Comment situez-vous par exemple l’Eglise de Scientologie, cible en France d’enquêtes judiciaires à répétition dont la dernière pour « escroquerie en bande organisée » laisse planer sur elle une menace de dissolution ?
L’Eglise de Scientologie était reçue par Nicolas Sarkozy ou par son directeur de cabinet quand il était en fonction place Beauvau. J’ai également reçu à plusieurs reprises leur responsable préposé à la communication. Il avait simplement besoin de nous pour « dédiaboliser » son organisation. Je suis tout sauf scientologue, mais l’image de cette Eglise me paraît faussée. La Scientologie est davantage une multinationale qu’une de ces sectes où l’on pratique l’inceste ou le suicide collectif. La Dianétique, inventée par son fondateur, Ron Hubbard, est d’ailleurs aujourd’hui concurrencée par une multitude de médecines parallèles qui font le succès de la parapharmacie et de « psy » non homologués »
Quand Yves Bertrand, qui avait à sa disposition tous les moyens d’écoute et de surveillance des RG dit que le « complot sectaire » relève « du pur fantasme journalistique », cela devrait faire réfléchir la petite clique des Fenech, Vuilque, Brard et compagnie, si prompte à crier au scandale quand une loi votée par la représentation nationale vient contrecarrer leurs sinistres plans .
Nous publions ci-après le communiqué de presse de l’Eglise de Scientologie :
Paris, le 14 septembre 2009
COMMUNIQUE DE L’ÉGLISE DE SCIENTOLOGIE
L’Église de Scientologie réagit au communiqué de presse de Georges Fenech.
Force est de constater une nouvelle fois que Georges Fenech, Président de la Miviludes, s’obstine à poursuivre sa croisade contre la Scientologie en faisant croire aux médias et à l’opinion publique, qu’il vient de découvrir l’existence d’un texte adopté le 15 mai 2009.
Or il s’agit d’une proposition de loi déposée par le député Jean-Luc Warsmann, Président de la Commission des Lois, le 12 juillet 2008, portant sur la simplification et la clarification du droit.
Parmi les mesures proposées, certaines d’entre elles portaient sur la clarification en matière de droit pénal et de procédure pénale (article 44 et suivants).
Il est difficile d’admettre que Georges Fenech, ancien magistrat instructeur, ancien député, Président d’une mission interministérielle, disposant de l’ensemble des moyens de l’État, ait pu ne pas être informé d’une proposition de loi déposée plus d’un an avant le moment où il prétend l’avoir découverte.
Monsieur Fenech essaie de nous faire croire qu’il est incompétent – alors qu’on est en droit de se demander si ce n’est pas bien plus grave, si l’on na pas laissé prospérer une campagne sur la dissolution alors que personne à ce niveau n’est censé ignorer la loi.
Qu’il s’agisse d’incompétence ou de manipulation, cette affaire est scandaleuse. Elle a déjà porté à l’Église un grave préjudice, dont Georges Fenech est l’un des responsables.
Nous réfléchissons aux suites à donner à cette dérive, d’autant que cette pseudo découverte intervient fort opportunément à quelques semaines du délibéré.
Contact: Agnès Bron – Porte parole
Tél:01 53 33 52 09 Port: 06 13 44 33 02
public-affairs-office@wanadoo.fr
www.scientologie-espace-presse.fr
www.scientologie.fr
Le CFSD, quant à lui à envoyé le communiqué de presse suivant :
14 septembre 2009
Communiqué de Presse
Le Comité Français des Scientologues contre la Discrimination dénonce
une nouvelle manipulation contre les scientologues
Le CFSD a pour mission de défendre limage de la Scientologie et des scientologues en France.
Il ne tolérera pas la campagne de la Miviludes contre la Scientologie qui instaure un climat propice à la destruction de toute justice équitable à quelques semaines du délibéré.
Le CFSD examine actuellement les suites judiciaires qui seront données à cette affaire.
La communauté des scientologues français réclame la fin du harcèlement politique et médiatique, une Justice sereine et le remplacement de la Miviludes par un Observatoire impartial.
Nous le savons bien : le principal problème auquel se heurte la poignée de militants qui s’opposent aux nouveaux mouvements religieux, Miviludes en tête, est l’absence de dérives sectaires prouvées.
Tandis que dans les médias l’ex magistrat Georges Fenech clamait que 60 000 enfants étaient en danger dans les « sectes » en France, le Directeur central des renseignements généraux témoignait devant la commission d’enquête parlementaire présidée par G. Fenech, en décembre 2006 :
« Nous n’avons jamais affaire à 60 000 signalements, ni même à 30 000, mais tout au plus à quelques dizaines. »
Quand il n’y a pas de cas, il suffit de les inventer !
C’est ce que viennent de faire deux policiers du SRPJ de Reims, qui ont reconnu devant un juge avoir écrit de leur propre main des aveux qu’ils ont ensuite attribués aux personnes qu’ils interrogeaient, en l’occurrence trois éducateurs du service départemental d’aide sociale à l’enfance.
Les faits remontent au mois d’avril 2004. Ces trois éducateurs sont accusés d’agir, dans leur vie professionnelle, sous l’influence d’une « secte ». On les soupçonne, entre autres choses, de refuser des soins aux jeunes placés sous leur responsabilité et de les « soigner » par imposition des mains.
L’enquête a été confiée au SRPJ de Reims. Des fuites sont aussitôt organisées dans la presse. L’affaire fait grand bruit et la vie professionnelle des accusés est brisée. Des familles sont manipulées pour porter plainte pour tenter d’étayer un dossier vide. Parmi les accusés, une femme est considérée comme la « tête pensante » du trio et se retrouve incarcérée à la prison de Châlons pendant trois mois. Elle appartient, non à une « secte » mais à un inoffensif mouvement de pensée japonais !
Malgré fouilles, perquisitions, interrogatoires, tentatives de pression, les policiers restent bredouilles. Alors ils finissent par inventer les aveux à la place de leurs trois « clients » !
Selon le journal l’Union, les policiers qui ont reconnu devant un juge d’instruction avoir fabriqué ces aveux, auraient agi sous la pression d’un procureur de la République souhaitant des résultats « coûte que coûte ».
(source : l’Union L’Ardennais 4 septembre 2009)