Aux États-Unis, la liberté d’expression est sacrée mais le droit de propriété également.
Un membre du groupe Anonymous vient d’en faire l’amère expérience. Pour avoir participé à une cyber-attaque contre les sites internet de l’Église de Scientologie, il a été condamné à douze mois de prison. Voici le communiqué de presse que l’Eglise de Scientologie a publié à propos de cette condamnation :
« Lundi 24 mai 2010, Brian Mettenbrink de Grand Island, Nebraska, a été condamné à 12 mois de prison et à 20 000 $ de dommages par un juge fédéral de Los Angeles pour avoir participé à une cyberattaque contre les sites de l’Église de Scientologie en Janvier 2008. Brian Mettenbrink est membre du groupe de haine « Anonymous », dont plusieurs membres ont été mis en examen ou condamnés aux États-Unis pour des délits au cours des trois dernières années.
Selon le réquisitoire du procureur, Mettenbrick « a sciemment participé à un plan pour endommager un ordinateur appartenant à l’Église de Scientologie. » Le procureur du Département de la Justice a déclaré : « Notre société libre cessera de fonctionner si quelques personnes malveillantes sont libres de cibler des individus à cause de leurs convictions religieuses. »
Notant que ces actes entraient « dans la catégorie des crimes de haine » parce que la cible était une organisation religieuse, le juge a également ordonné l’éloignement de Mettenbrink qui pendant une période d’un an de liberté surveillée après sa sortie de prison, devra rester à plus de 100 mètres de toute Église de Scientologie.
Mettenbrick est le deuxième membre des Anonymous à être condamné depuis sept mois pour la cyberattaque de Janvier 2008. En novembre 2009, Dmitriy Guzner de Verona, New Jersey, avait été condamné par le Juge Joseph Greenaway, du tribunal de district de Newark, à 366 jours de prison plus deux ans de probation. Guzner a également été condamné à payer à l’Église des réparations dun montant de 37 500 $. Le communiqué de presse publié par le Département de la Justice au moment où les poursuites avaient été engagées contre Guzner indiquait : « Selon les informations réunies lors de l’enquête et fournies au Tribunal de district de Los Angeles, Guzner a participé aux attaques parce qu’il se considérait comme un membre d’un groupe clandestin appelé « Anonymous ».
Rappelons que le site piraté, www.scientology.org, est le site central d’information internationale sur la religion de Scientologie. »
Les scientologues ont été diabolisés dans une émission exclusivement à charge diffusée sur France 2. L’intention était clairement de nuire à notre communauté et à notre religion.
En refusant de donner la parole à des scientologues pouvant réfuter les allégations de quelques détracteurs et en usant de procédés d’infiltration contestables, la chaîne publique n’a pas respecté son cahier des charges et notamment l’article suivant :
« la société assure l’honnêteté, l’indépendance et le pluralisme de l’information ainsi que l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion. La société s’interdit de recourir à des procédés susceptibles de nuire à la bonne information du spectateur. »
Pour protester contre les procédés abusifs de cette émission, le CFSD a organisé une petite manifestation devant les locaux de la chaîne. Face à deux diables représentant les « journalistes » les manifestants ont scandé « non à la diabolisation, oui à une information équitable » !
Le lendemain même de l’émission, les scientologues postaient sur un site internet un contre-reportage réfutant quelques allégations mensongères de la chaîne et donnant la parole à des scientologues et à des membres de leur famille, non scientologues. Ce reportage est à l’adresse suivante :
Rappelons quelques faits que les journalistes se gardent bien de révéler :
les scientologues ont déjà aidé 200 000 personnes à Haïti suite au tremblement de terre, affrétant 5 vols charters et un cargo avec à son bord plus de 100 tonnes de fournitures d’urgence, dont des médicaments, de l’équipement médical et une ambulance,
les scientologues financent la plus grande campagne non gouvernementale contre les dangers de la drogue et ils ont distribué en France plusieurs millions de brochures de prévention,
la Scientologie se pratique dans le monde entier et a obtenu des centaines de reconnaissances religieuses de tribunaux et d’instances gouvernementales. La Scientologie est reconnue comme une religion dans chacun des pays suivants: l’Albanie, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Costa Rica, la Croatie, la République Dominicaine, l’Équateur, la Hongrie, l’Inde, le Kazakhstan, le Kenya, le Kirghizstan, le Népal, la Nouvelle-Zélande, le Nicaragua, les Philippines, le Portugal, la Slovénie, l’Afrique du Sud, l’Espagne, le Sri Lanka, la Suède, Taïwan, la Tanzanie, les États-Unis, le Venezuela, le Zimbabwe.
Dans ce blog nous avons dénoncé à plusieurs reprises les dérives liberticides de Georges Fenech. Voir par exemple [Un maccarthysme à la française] et [La nouvelle loi réformant la protection de lenfance vient dêtre votée].
Dans les rapports annuels de la Miviludes, Monsieur Fenech cible régulièrement l’instruction en famille, soupçonnée de pouvoir donner naissance à des « dérives sectaires ». Le droit des parents à donner eux-mêmes une instruction à leurs enfants, à domicile, est pourtant une liberté garantie par la loi, même si elle est rigoureusement encadrée.
Le 7 mai dernier, plusieurs associations de parents défendant la liberté d’instruction en famille, les associations LEDA, CISE et LAIA, ont écrit à Georges Fenech pour se plaindre de sa stigmatisation de l’instruction à domicile.
Voici des extraits de leur lettre, disponible sur le site internet de LEDA :
« Monsieur le Président,
Les associations nationales LEDA, CISE et LAIA représentent les parents dont les enfants sont instruits en famille. L’instruction en famille est un mode d’instruction tout à fait légal qui fait l’objet, depuis l’adoption de la loi de 1998 sur le renforcement de l’obligation scolaire, d’un encadrement rigoureux en matière de contrôles, qu’ils soient sociaux ou pédagogiques.
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Dans le cadre du projet de loi réformant la protection de l’enfance adopté en février 2007, vous avez déposé avec M. Vuilque deux amendements qui ont été jugés « trop restrictifs » par le ministre délégué à la Famille de l’époque, M. Phillipe Bas. En effet, il s’agissait de supprimer l’instruction en famille en la subordonnant à une inscription dans un établissement d’enseignement à distance et en la limitant à des familles dont les raisons auraient été « réelles et sérieuses ». Mme la Rapporteure, Valérie Pécresse au cours de la deuxième séance à l’Assemblée nationale du mercredi 10 janvier 2007 avait précisé que « Cette décision (pouvait) être motivée par l’état de santé ou le handicap de l’enfant, mais (pouvait) aussi relever de la stricte volonté des parents de donner eux-mêmes une instruction à leur enfant. »
En janvier 2010, une délégation des associations nationales LEDA, CISE et LAIA qui représentent les parents qui font le choix de l’instruction en famille a été reçue au ministère de l’Éducation nationale et a remis à cette occasion une synthèse sur les contrôles pédagogiques tels qu’ils se déroulent dans les familles. Lors de cet entretien, les parties en présence ont convenu que le contexte de dérive sectaire « pèse sur les contrôles pédagogiques et sociaux en installant d’emblée un climat de suspicion nuisible au bon déroulement des contrôles, alors que ces mêmes contrôles apportent depuis dix ans la preuve que les familles en très grande majorité ne sont pas concernées par l’embrigadement sectaire. ». Une nouvelle circulaire doit remplacer la circulaire n° 99-070 du 14 mai 1999 et lever enfin cette suspicion tout en réaffirmant le droit des parents à choisir le mode d’instruction qui convient à leurs enfants.
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Dans le rapport 2009 de la MIVILUDES page 249, le directeur du cabinet du Ministre de l’Éducation nationale, parle de la nécessité, apparue après 2009, de mieux connaître « la réalité de l’instruction dans la famille » et d’apporter « une amélioration des modalités de contrôle de ce mode d’instruction ». Nous nous félicitons de cette volonté quoique réellement tardive de mieux connaître l’instruction en famille. Toutefois nous nous demandons pourquoi cette enquête s’inscrit dans le cadre de la MIVILUDES alors qu’aucun élément n’indique la nécessité d’une vigilance accrue en matière de risques de dérives sectaires.
Par ailleurs, vous évoquez dans une dépêche AFP datée du 7 avril 2010, intitulée « 13.500 enfants ne vont pas à l’école » les 45 cas de seconds contrôles qui ont abouti à des demandes de rescolarisation. Notre interlocuteur au ministère de l’Éducation nationale a confirmé qu’il n’y avait parmi ces 45 cas aucun lien avec les sectes.
Il n’est pas acceptable de stigmatiser un mode d’instruction en le présentant d’emblée comme un danger potentiel au prétexte qu’il existe de « rares cas » voire de très rares cas de suspicion. Il est impératif de prendre en effet en considération la très grande majorité des familles qui font ce choix au nom du bien-être de leurs enfants. L’instruction en famille comme mode d’instruction à part entière n’a pas à être assimilée à cet aspect extrêmement marginal au même titre que les établissements d’enseignement ne pourraient être réduits, par exemple, à la seule violence scolaire ou au décrochage scolaire dont les pourcentages sont cependant bien plus significatifs et préoccupants.
De plus leur existence n’est pas remise en cause alors que l’instruction en famille voit son champ de liberté se restreindre au point qu’il est sans cesse nécessaire pour les familles de se battre pour faire respecter ce droit à l’instruction en dehors de l’institution scolaire. Et ceci tout spécialement lors des contrôles pédagogiques qui sont menés le plus souvent par des personnes qui méconnaissent non seulement les formes d’apprentissages qui prévalent au sein des familles mais aussi les textes de loi qui encadrent ce mode d’instruction avec pour conséquence des contrôles abusifs qui peuvent aboutir à la rédaction de rapports négatifs et de demandes de rescolarisation tout à fait injustifiées.
En effet, les associations ont recensé parmi leurs membres quatorze injonctions de scolariser depuis la rentrée 2007. Cinq d’entre elles ont été annulées après l’intervention des familles soutenues par les associations, une a été annulée et une autre a été confirmée par le tribunal administratif. Pour quatre d’entre elles, les familles ont eu recours à un autre mode d’instruction et les trois dernières sont en suspens. Ainsi sur quatorze injonctions, seule une a été réellement effective.
Nous attendons de la MIVILUDES et du gouvernement une reconnaissance pleine et entière de l’instruction en famille. Ce mode d’instruction ne doit plus être ni stigmatisé ni découragé. Si « les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants » comme vous l’avez, Monsieur le Président, déclaré récemment sur France 3, les parents en sont les responsables légaux et parce qu’ils assument pleinement leurs droits et leurs devoirs à l »égard de leurs enfants, ils méritent considération et respect sans discrimination.
« Les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d’Éducation à donner à leurs enfants. »
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, 1948, article 26-3Nous vous prions dagréer, Monsieur le Président, lexpression de notre considération la plus distinguée.
Pour la délégation nationale des associations LEDA, CISE et LAIA
Agnès OHLENBUSCH
Copie à Monsieur le Président de la République
à Monsieur le Premier Ministre
à Monsieur le Ministre de lEducation Nationale.
Lors de l’inauguration de la nouvelle Église de Scientologie de Los Angeles, le 26 avril 2010, Monsieur Lee Baca, Shérif du comté de Los Angeles, a rendu hommage au travail mené par l’Église en collaboration avec ses services pour faire descendre le taux de criminalité de la ville.
Voici la transcription de son discours :
« Vous avez constamment été fiables dans l’aide que vous m’avez apportée pour atteindre mon but d’avoir un Los Angeles plus sûr.
En particulier, l’éducation que vous avez dispensée sur les drogues est d’une importance capitale pour la sécurité de nos écoles et de nos quartiers.
C’est pourquoi nous avons entraîné un corps de policiers à l’utilisation de votre imbattable programme.
Cet effort conjoint pour éduquer la jeunesse à risque est l’une des initiatives les plus importantes que j’ai pu prendre en tant que Shérif du comté de Los Angeles.
Donc, je voudrais remercier chacun d’entre vous, pour tout ce que vous faites pour m’aider à faire mon travail, parce qu’aujourd’hui le crime à Los Angeles est au plus bas depuis quarante ans.
Nous sommes heureux et plus que fiers de notre partenariat de longue date pour faire de Los Angeles un endroit plus sûr pour chacun d’entre nous.
S’il y a une chose sur laquelle je sais que je peux toujours compter, c’est que vous êtes toujours là, pour moi, pour le chef de la police de Los Angeles (LAPD), pour mes hommes et femmes, et pour le comté entier de Los Angeles.
Et avec cette nouvelle église, je sais aussi que je peux compter sur de plus grandes choses encore à venir.
Merci énormément, Dieu vous bénisse tous, merci. »
Lee Baca
Los Angeles County sheriff
Après la reconnaissance religieuse de la Scientologie en Espagne par le tribunal national en octobre 2007, par le Ministère de la Justice en décembre 2007 et par le Ministère de l’Economie et des impôts en décembre 2009, la Fondation pour le Pluralisme (Fundación Pluralismo y Convivencia) du Ministère de la Justice a ajouté la date de naissance du Fondateur de la Scientologie, Ron Hubbard, à son calendrier des fêtes religieuses.
Chaque année, la Fondation pour le Pluralisme publie un calendrier de fêtes religieuses en Espagne qui inclut les fêtes des chrétiens, des juifs, des orthodoxes, des hindous et des Bahais.
Cette année, la Fondation a ajouté la date de naissance de Ron Hubbard, le 13 mars, avec cette description:
« Lafayette Ronald Hubbard est né à Tilden, Nebraska, USA. Philosophe et philanthrope, il a fondé la religion de Scientologie en 1952. Chaque année, les scientologues célèbrent la naissance de M. Hubbard avec un résumé des changements positifs et des améliorations sociales que les découvertes de M. Hubbard ont permis. »
Nous reproduisons ci-après un communiqué de presse de l’Eglise de Scientologie :
L’Église de Scientologie poursuit son effort pour aider Haïti : affrété par la communauté scientologue, un cargo est arrivé à Port-au-Prince le 8 avril, avec à son bord plus de 100 tonnes de fournitures durgence, dont des médicaments, de l’équipement médical, une ambulance, de la nourriture, des cuisinières et des tentes.
Au cours des semaines qui ont suivi le tremblement de terre, l’Église de Scientologie a organisé cinq vols charters, acheminant plus de 440 médecins, infirmières et techniciens médicaux d’urgence, ainsi que 280 ministres volontaires de Scientologie. Ceci a permis d’aider plus de 200 000 personnes grâce à l’ensemble des efforts déployés au cours de ces deux mois et demi.
Les ministres volontaires de Scientologie vont aussi entreprendre des actions à long terme à Haïti. Au-delà des secours d’urgence, ils veulent travailler avec les pouvoirs publics et les associations qui sont déterminées à améliorer la qualité de vie de tous les Haïtiens.
Les ministres volontaires de Scientologie travaillent dans les camps de personnes déplacées pour fournir entre autres de la nourriture et de l’eau, et forment les gens à utiliser les procédés d’assistance de Scientologie – des techniques développées par Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, qui aident une personne à surmonter les aspects émotionnels et spirituels d’un traumatisme et du stress.
Les bénévoles sont également en train d’installer une base à Petionville, tout proche de Port au Prince, pour former gratuitement des individus et des groupes tels que des enseignants, des étudiants, des équipes de secours durgence ou des agences gouvernementales.
Cette formation porte sur la résolution d’un certain nombre de problèmes sociaux chroniques affectant le pays. Les séminaires et les cours abordent des sujets tels que les bases de l’organisation, la capacité à bien communiquer et les méthodes pour étudier. Les séminaires et classes ont déjà accueilli plus de 8 000 personnes.
Pour plus d’informations sur l’équipe des ministres volontaires de Scientologie à Haïti, visitez leur site sur blog.volunteerministers.org ou contactez le bureau des relations publiques de l’Église au 01 53 33 52 00.