Currently Browsing: Réaction

Des méthodes indignes d’une démocratie

La Miviludes n’a pas sa place dans une démocratie

A de nombreuses reprises sur ce site nous avons dénoncé les méthodes de la Miviludes, cette officine qui n’a pas sa place dans une démocratie qui traite ses citoyens comme des adultes responsables.

Le 22 février 2011, sur un signalement de la Miviludes, plusieurs dizaines de gendarmes, aidés par la cellule d’’assistance et d’’intervention en matière de « dérives sectaires (CAIMADES), envahissaient  un centre de développement personnel intitulé « Centre d’’enseignement de biodynamisme » à Nyons, alors qu’un stage était en cours, sur les seuls soupçons d’ « activité potentiellement sectaire » !

Le CICNS, Centre d’Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités, a rencontré quelques stagiaires qui ont accepté de témoigner. Leurs propos sont édifiants !

 

Les contradictions de Georges Fenech

Les relations douteuses de l’’ex magistrat Georges Fenech

Sur ce site nous avons déjà eu l’’occasion de dénoncer les relations douteuses de l’’ex magistrat Georges Fenech.

Les événements tunisiens ont permis d’’en écrire une nouvelle page avec la caution apportée au régime de Ben Ali par l’’association « Echanges Franco-tunisiens » que présidait Monsieur Fenech.

Dans la vidéo ci-jointe, publiée sur le site du journal Ethique et Liberté, nous montrons à quel point ce personnage se nourrit d’’approximations lorsqu’’il s’’agit de défendre son action à la tête de la Miviludes.

Le CFSD manifeste devant les locaux de France 2

Une intention de nuire

Les scientologues ont été diabolisés dans une émission exclusivement à charge diffusée sur France 2. L’’intention était clairement de nuire à notre communauté et à notre religion.

En refusant de donner la parole à des scientologues pouvant réfuter les allégations de quelques détracteurs et en usant de procédés d’’infiltration contestables, la chaîne publique n’’a pas respecté son cahier des charges et notamment l’’article suivant :

« la société assure l’’honnêteté, l’’indépendance et le pluralisme de l’’information ainsi que l’’expression pluraliste des courants de pensée et d’’opinion. La société s’’interdit de recourir à des procédés susceptibles de nuire à la bonne information du spectateur. »

Pour protester contre les procédés abusifs de cette émission, le CFSD a organisé une petite manifestation devant les locaux de la chaîne. Face à deux diables représentant les « journalistes » les manifestants ont scandé « non à la diabolisation, oui à une information équitable » !

Le CFSD manifeste devant les locaux de France 2

Le lendemain même de l’’émission, les scientologues postaient sur un site internet un contre-reportage réfutant quelques allégations mensongères de la chaîne et donnant la parole à des scientologues et à des membres de leur famille, non scientologues. Ce reportage est à l’’adresse suivante :

www.scientologietv.fr

Rappelons quelques faits  que les journalistes se gardent bien de révéler :

  • les scientologues ont déjà aidé 200 000 personnes à Haïti suite au tremblement de terre, affrétant 5 vols charters et un cargo avec à son bord plus de 100 tonnes de fournitures d’’urgence, dont des médicaments, de l’’équipement médical et une ambulance,

  • les scientologues financent la plus grande campagne non gouvernementale contre les dangers de la drogue et ils ont distribué en France plusieurs millions de brochures de prévention,

  • la Scientologie se pratique dans le monde entier et a obtenu des centaines de reconnaissances religieuses de tribunaux et d’’instances gouvernementales. La Scientologie est reconnue comme une religion dans chacun des pays suivants: l’Albanie, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Costa Rica, la Croatie, la République Dominicaine, l’Équateur, la Hongrie, l’Inde, le Kazakhstan, le Kenya, le Kirghizstan, le Népal, la Nouvelle-Zélande, le Nicaragua, les Philippines, le Portugal, la Slovénie, l’Afrique du Sud, l’Espagne, le Sri Lanka, la Suède, Taïwan, la Tanzanie, les États-Unis, le Venezuela, le Zimbabwe.

Défense de l’’instruction à domicile face aux accusations de la Miviludes

Dans les rapports annuels de la Miviludes, Monsieur Fenech cible régulièrement l’’instruction en famille

 

Défense de l'’instruction à domicile face aux accusations de la MiviludesDans ce blog nous avons dénoncé à plusieurs reprises les dérives liberticides de Georges Fenech. Voir par exemple [Un maccarthysme à la française] et [La nouvelle loi réformant la protection de l’enfance vient d’être votée].

Dans les rapports annuels de la Miviludes, Monsieur Fenech cible régulièrement l’’instruction en famille, soupçonnée de pouvoir donner naissance à des « dérives sectaires ». Le droit des parents à donner eux-mêmes une instruction à leurs enfants, à domicile, est pourtant une liberté garantie par la loi, même si elle est rigoureusement encadrée.

Le 7 mai dernier, plusieurs associations de parents défendant la liberté d’’instruction en famille, les associations LED’A, CISE et LAIA, ont écrit à Georges Fenech pour se plaindre de sa stigmatisation de l’’instruction à domicile.

Voici des extraits de leur lettre, disponible sur le site internet de LED’A   :

« Monsieur le Président,

Les associations nationales LED’A, CISE et LAIA représentent les parents dont les enfants sont instruits en famille. L’’instruction en famille est un mode d’’instruction tout à fait légal qui fait l’’objet, depuis l’’adoption de la loi de 1998 sur le renforcement de l’’obligation scolaire, d’’un encadrement rigoureux en matière de contrôles, qu’’ils soient sociaux ou pédagogiques.

[…]

Dans le cadre du projet de loi réformant la protection de l’’enfance adopté en février 2007, vous avez déposé avec M. Vuilque deux amendements  qui ont été jugés « trop restrictifs » par le ministre délégué à la Famille de l’’époque, M. Phillipe Bas. En effet, il s’’agissait de supprimer l’’instruction en famille en la subordonnant à une inscription dans un établissement d’’enseignement à distance et en la limitant à des familles dont les raisons auraient été « réelles et sérieuses ». Mme la Rapporteure, Valérie Pécresse au cours de la deuxième séance à l’’Assemblée nationale du mercredi 10 janvier 2007 avait précisé que « Cette décision (pouvait) être motivée par l’’état de santé ou le handicap de l’’enfant, mais (pouvait) aussi relever de la stricte volonté des parents de donner eux-mêmes une instruction à leur enfant. »

En janvier 2010, une délégation des associations nationales LED’A, CISE et LAIA qui représentent les parents qui font le choix de l’’instruction en famille a été reçue au ministère de l’’Éducation nationale et a remis à cette occasion une synthèse sur les contrôles pédagogiques tels qu’’ils se déroulent dans les familles. Lors de cet entretien, les parties en présence ont convenu que le contexte de dérive sectaire « pèse sur les contrôles pédagogiques et sociaux en installant d’’emblée un climat de suspicion nuisible au bon déroulement des contrôles, alors que ces mêmes contrôles apportent depuis dix ans la preuve que les familles en très grande majorité ne sont pas concernées par l’’embrigadement sectaire. ». Une nouvelle circulaire doit remplacer la circulaire n° 99-070 du 14 mai 1999 et lever enfin cette suspicion tout en réaffirmant le droit des parents à choisir le mode d’’instruction qui convient à leurs enfants.

[ …]

Dans le rapport 2009 de la MIVILUDES page 249, le directeur du cabinet du Ministre de l’’Éducation nationale, parle de la nécessité, apparue après 2009, de mieux connaître « la réalité de l’’instruction dans la famille » et d’’apporter « une amélioration des modalités de contrôle de ce mode d’’instruction ». Nous nous félicitons de cette volonté quoique réellement tardive de mieux connaître l’’instruction en famille. Toutefois nous nous demandons pourquoi cette enquête s’’inscrit dans le cadre de la MIVILUDES alors qu’’aucun élément n’’indique la nécessité d’’une vigilance accrue en matière de risques de dérives sectaires.

Par ailleurs, vous évoquez dans une dépêche AFP datée du 7 avril 2010, intitulée « 13.500 enfants ne vont pas à l’école » les 45 cas de seconds contrôles qui ont abouti à des demandes de rescolarisation. Notre interlocuteur au ministère de l’’Éducation nationale a confirmé qu’’il n’’y avait parmi ces 45 cas aucun lien avec les sectes.

Il n’’est pas acceptable de stigmatiser un mode d’’instruction en le présentant d’’emblée comme un danger potentiel au prétexte qu’’il existe de « rares cas » voire de très rares cas de suspicion. Il est impératif de prendre en effet en considération la très grande majorité des familles qui font ce choix au nom du bien-être de leurs enfants. L’’instruction en famille comme mode d’’instruction à part entière n’’a pas à être assimilée à cet aspect extrêmement marginal au même titre que les établissements d’’enseignement ne pourraient être réduits, par exemple, à la seule violence scolaire ou au décrochage scolaire dont les pourcentages sont cependant bien plus significatifs et préoccupants.

De plus leur existence n’’est pas remise en cause alors que l’’instruction en famille voit son champ de liberté se restreindre au point qu’’il est sans cesse nécessaire pour les familles de se battre pour faire respecter ce droit à l’’instruction en dehors de l’’institution scolaire. Et ceci tout spécialement lors des contrôles pédagogiques qui sont menés le plus souvent par des personnes qui méconnaissent non seulement les formes d’’apprentissages qui prévalent au sein des familles mais aussi les textes de loi qui encadrent ce mode d’’instruction avec pour conséquence des contrôles abusifs qui peuvent aboutir à la rédaction de rapports négatifs et de demandes de rescolarisation tout à fait injustifiées.

En effet, les associations ont recensé parmi leurs membres quatorze injonctions de scolariser depuis la rentrée 2007. Cinq d’’entre elles ont été annulées après l’’intervention des familles soutenues par les associations, une a été annulée et une autre a été confirmée par le tribunal administratif. Pour quatre d’’entre elles, les familles ont eu recours à un autre mode d’’instruction et les trois dernières sont en suspens. Ainsi sur quatorze injonctions, seule une a été réellement effective.

Nous attendons de la MIVILUDES et du gouvernement une reconnaissance pleine et entière de l’’instruction en famille. Ce mode d’’instruction ne doit plus être ni stigmatisé ni découragé. Si « les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants » comme vous l’’avez, Monsieur le Président, déclaré récemment sur France 3, les parents en sont les responsables légaux et parce qu’’ils assument pleinement leurs droits et leurs devoirs à l’ »égard de leurs enfants, ils méritent considération et respect sans discrimination.

« Les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d’Éducation à donner à leurs enfants. »
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, 1948, article 26-3

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération la plus distinguée.

Pour la délégation nationale des associations LED’A, CISE et LAIA

Agnès OHLENBUSCH

Copie à Monsieur le Président de la République
à Monsieur le Premier Ministre
à Monsieur le Ministre de l’Education Nationale.

Partager sur

Des aveux de « dérives sectaires » inventés

Quand il n’’y a pas de cas, il suffit de les inventer !

Des aveux de « dérives sectaires » inventés

Nous le savons bien : le principal problème auquel se heurte la poignée de militants qui s’’opposent aux nouveaux mouvements religieux, Miviludes en tête, est l’’absence de dérives sectaires prouvées.

Tandis que dans les médias l’’ex magistrat Georges Fenech clamait que 60 000 enfants étaient en danger dans les « sectes » en France, le Directeur central des renseignements généraux témoignait devant la commission d’’enquête parlementaire présidée par G. Fenech, en décembre 2006 :

« Nous n’’avons jamais affaire à 60 000 signalements, ni même à 30 000, mais tout au plus à quelques dizaines. »

Quand il n’’y a pas de cas, il suffit de les inventer !

C’’est ce que viennent de faire deux policiers du SRPJ de Reims, qui ont reconnu devant un juge avoir écrit de leur propre main des aveux qu’’ils ont ensuite attribués aux personnes qu’’ils interrogeaient, en l’’occurrence trois éducateurs du service départemental d’’aide sociale à l’’enfance.

Les faits remontent au mois d’’avril 2004. Ces trois éducateurs sont accusés d’’agir, dans leur vie professionnelle, sous l’’influence d’’une « secte ».  On les soupçonne, entre autres choses, de refuser des soins aux jeunes placés sous leur responsabilité et de les « soigner » par imposition des mains.

L’’enquête a été confiée au SRPJ de Reims. Des fuites sont aussitôt organisées dans la presse. L’’affaire fait grand bruit et la vie professionnelle des accusés est brisée. Des familles sont manipulées pour porter plainte pour tenter d’’étayer un dossier vide. Parmi les accusés, une femme est considérée comme la « tête pensante » du trio et se retrouve incarcérée à la prison de Châlons pendant trois mois. Elle appartient, non à une « secte » mais à un inoffensif mouvement de pensée japonais !

Malgré fouilles,  perquisitions, interrogatoires, tentatives de pression, les policiers restent bredouilles. Alors ils finissent par inventer les aveux à la place de leurs trois « clients » !

Selon le journal l’’Union, les policiers qui ont reconnu devant un juge d’’instruction avoir fabriqué ces aveux, auraient agi sous la pression d’’un procureur de la République souhaitant des résultats « coûte que coûte ».

(source : l’’Union – L’’Ardennais – 4 septembre 2009)

Walkyrie : retour sur une désinformation médiatique

La presse française est restée très discrète sur cet hommage…
Walkyrie : retour sur une désinformation médiatique

Le DVD du film Walkyrie vient de sortir en Allemagne.En France, il sortira fin septembre.

C’’est l’’occasion de revenir sur une désinformation médiatique tout à fait choquante. Au moment où le film était en tournage que n’’a-t-on pu lire dans la presse française contre le film et contre Tom Cruise, critiqué pour ses convictions religieuses !

Les documentaires qui accompagnent le film sur le DVD montrent clairement :

  • Que l’’équipe a été autorisée à tourner sur les lieux mêmes du drame,
  • Que les berlinois ont réservé un accueil tout à fait sympathique à l’’équipe du film,
  • Que les historiens allemands ont jugé très convaincante la reconstitution historique des faits. Le film est effectivement marqué par un souci extraordinaire du détail et de la véracité, grâce notamment à une équipe de recherche qui continuait à travailler pendant le tournage,
  • Que les enfants des résistants allemands ont très bien accueilli le film, y compris le fils du héros principal Claus Von Stauffenberg, largement interviewé dans un des documentaires.

Le film a engrangé plus de 200 millions de dollars de recettes, pour un budget de production de 75 millions de dollars. Il a été très bien accueilli à sa sortie par la critique allemande.

Enfin, Tom Cruise a été récompensé en Allemagne, le 29 novembre 2008, pendant la cérémonie des Bambi Awards, l’’une des cérémonies allemandes les plus médiatiques réunissant tout le gratin artistique. Il a reçu le « prix du courage » pour le choix de ses rôles et notamment celui du colonel Von Stauffenberg.La presse française est restée très discrète sur cet hommage….

Un camouflet pour Georges Fenech

Georges Fenech voulait à tout prix publier une nouvelle liste de « sectes »

fenech.gifGeorges Fenech voulait à tout prix publier une nouvelle liste de « sectes » qu’’il appelait pudiquement « référentiel » sachant l’’opposition que ce projet suscitait.

Matignon vient de lui infliger un camouflet en refusant la publication de cette liste. Elle ne sera accessible qu’’à des « professionnels » en faisant la demande. Toutefois, nous ne nous faisons guère d’’illusion : quand on voit le peu de cas qu’il est fait du secret de l’’instruction en France, personne ne peut croire que la fameuse liste restera longtemps réservée aux seuls « professionnels ».

En février 2008, Le Parisien, le Canard Enchaîné et Le Monde avaient fait part des vives oppositions au sein du gouvernement que le projet de liste de Georges Fenech suscitait. Le 13 février, le journal Le Parisien révélait en ces termes le bras de fer entre le président de la Miviludes et la ministre de l’’intérieur, Michèle Alliot-Marie :

« La semaine dernière, Matignon a en effet reçu un courrier signé de Michèle Alliot-Marie, réclamant aux services de François Fillon de bien « cadrer » l’’action de la Miviludes, après que son président, fin janvier, a émis l’’idée de proposer une nouvelle orientation de la politique suivie par sa mission. Plus qu’’une nouvelle orientation, en réalité, Georges Fenech a surtout l’’intention d’’émettre de nouveau une liste, sur le modèle de celle que la commission d’’enquête parlementaire de 1995 avait établie et qui n’’avait pas manqué de placer la France, au sein des instances internationales, comme une pourfendeuse de la liberté de conscience.  […]

Place Beauvau, le fait d’’exhumer le principe même d’’une « liste noire » ne passe pas. […]

La ministre de l’’Intérieur fait part, dans ce courrier adressé à François Fillon, de son « étonnement » face à ce changement de cap de la part de la Miviludes, « sans concertation interministérielle préalable », et pointe sévèrement du doigt la démarche : atteinte à la liberté de conscience, retour en arrière, fragilisation de la France sur la scène européenne  et internationale, pointée du doigt, notamment, à chaque rapport du département d’’Etat américain, mais aussi de l’’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) sur son intransigeance en matière de liberté religieuse. « La liste, c’’est le sujet qui fâche », lâche un observateur averti. »

Le Canard écrivait le 18 février 2009 : « Georges Fenech, président de la Miviludes, s’’est fait taper sur les doigts par Fillon et Alliot-Marie réunis. Motif : il voulait établir une liste des sectes opérant en France. Exercice périlleux, propice aux bavures et aux condamnations par divers tribunaux internationaux  […]. » Quant au journal Le Monde, dans un article daté du 6 avril 2009 intitulé « Lutte contre les sectes : les orientations de Georges Fenech continuent de susciter des craintes », la journaliste, Stéphanie Le Bars écrivait  à propos du projet de liste : « Mêmes réserves au ministère de l’’intérieur qui, au nom de la ‘liberté de conscience’, préfère une politique axée sur la répression d’’infractions pénales avérées à la stigmatisation de mouvements potentiellement sectaires. […] ».

Il est intéressant de noter que cette idée de liste de « sectes » publiée par un gouvernement a germé la première fois dans l’’esprit des nazis. Le 28 février 1933, le gouvernement du troisième Reich dirigé par Adolf Hitler, établissait une liste de « sectes » interdites au nom de « la protection du peuple et de l’’Etat ». Parmi les mouvements interdits figuraient les Témoins de Jéhovah, les anabaptistes, les adventistes du septième jour, les Bahaïs et des églises pentecôtistes. On connait l’a version de Georges Fenech pour les Témoins de Jéhovah.

Le 2 septembre 2008, le journal La Croix décrivait cette aversion en ces termes : « Sur un tout autre plan, c’’est l’’attitude de Georges Fenech vis-à-vis des mouvements potentiellement sectaires qui inquiète. En 2006, il présidait la commission d’’enquête sur l’’influence des sectes sur les mineurs. Lors de la remise de son rapport, cette commission s’’était livrée à un véritable réquisitoire contre le gouvernement, l’’accusant de négligence, suspectant ouvertement le Bureau des cultes de complaisance envers les Témoins de Jéhovah, faisant état de chiffres alarmants – et invérifiables – quant au nombre d’’enfants élevés dans un contexte sectaire. Pour le sociologue Raphaël Liogier, directeur de l’’Observatoire du religieux d’Aix-en-Provence, le nouveau président de la Miviludes est « un homme qui est toujours parti en croisade contre les nouveaux mouvements religieux, qu’il considérait comme dangereux du fait de leurs bizarreries ». « Il a une vision inquisitoriale de la lutte contre les sectes » affirme Claude Baty. [ndlr : président de la Fédération protestante de France]. »

Dommage pour Georges Fenech qu’’on soit encore en démocratie et que la Justice puisse encore dire son dernier mot !

Le Cri du Contribuable dénonce le financement public de l’’UNADFI

L’’UNADFI n’’est pas sectaire avec l’’argent public

Le Cri du Contribuable dénonce le financement public de l’'UNADFI

Sous le titre « l’’UNADFI n’’est pas sectaire avec l’’argent public », le Cri du Contribuable, journal publié par l’’association « Contribuables associés », dénonce le financement de l’’UNADFI avec de l’’argent provenant quasi exclusivement de subventions publiques (Le Cri du Contribuable n°74, 27 juin 2009).

Dans un encadré intitulé « A quoi sert l’’UNADFI ? » il est notamment écrit :

« La loi du 1er juillet 1901 sur la liberté d’’association se voulait en rupture complète avec la traditionnelle méfiance de la République à l’’égard de toute coalition hors du contrôle des pouvoirs publics. Cette loi libérale permet aux citoyens associés de marquer leur indépendance vis-à-vis des puissances administratives. L’intérêt d’’une association est qu’’elle soit fondée, soutenue et financée par ses membres. Cet auto-financement est le signe de sa légitimité. Une association qui « marche », peut se passer de subventions : les membres cotisent tant que l’’association leur paraît utile. L’’UNADFI est-elle utile, alors que de l’’aveu même de sa présidente, Catherine Picard (ancien député PS), on ne peut définir ce qu’’est une secte ? »

Le journal indique qu’entre 1996 et 2006, 95,75% des ressources de l’’UNADFI proviennent de fonds publics. Plus loin, le journal rappelle que l’’association est reconnue d’’utilité publique depuis 1996 mais s’’interroge en ces termes :

« Au regard des subventions qu’’elle touche, ne serait-il pas plus juste de requalifier l’’UNADFI en ‘association d’’utilité étatique’ ? Le « guide des associations » (2006) de la Documentation française nous apprend qu’’ « aucun texte ne définit ni le contenu, ni les critères de l’’utilité publique », mais en pratique certains critères sont exigés, dont l’’obligation pour l’’association de compter au moins deux cents membres. Mais surtout, « les cotisations de ses membres et éventuellement les produits dégagés par son activité doivent en principe représenter la moitié de son budget ; ses ressources ne doivent pas dépendre majoritairement de subventions publiques. » On a vu que c’’est loin d’’être le cas de l’’UNADFI. L’’association bénéficierait-elle d’’un passe-droit ? »

Contribuables associés compte 150 000 membres. Le Cri du Contribuable, distribué en kiosques, est tiré à 20 200 exemplaires.

Apostats et média

titres-journaux.jpg

Nous publions ci-après le dernier communiqué de presse de l’Eglise de Scientologie intitulée « Les apostats bénéficient-ils d’une attention démesurée des media ? – Scientologie : Le cas d’ Alain Stoffen ».

« Nombreux sont les experts en sociologie religieuse qui mettent en doute le témoignage des apostats.
Le professeur Bryan Wilson, de l’Université d’Oxford et principal expert mondial en sociologie des religions, a expliqué pourquoi les apostats attiraient plus facilement l’attention des media que les membres actuels.

« L’histoire de l’apostat, dans laquelle il tient habituellement le rôle de victime, est considérée comme de la bonne copie par les media, en particulier s’il propose de “révéler” certains aspects, voire peut-être des secrets, du mouvement auquel il appartenait précédemment. En conséquence, les apostats bénéficient peut-être d’une attention démesurée de la part des média, particulièrement lorsqu’ils peuvent présenter leur ancienne allégeance à la fois en termes de leur propre vulnérabilité et de la manipulation, de l’imposture ou de la coercition exercées contre eux. »

En fait, la plupart de ceux qui quittent leur mouvement le font tranquillement et n’éprouvent pas nécessairement de sentiments négatifs à propos de leur engagement. Les rares personnes qui se plaignent de leur ancienne religion peuvent ainsi accéder à une considérable notoriété.

C’est ainsi qu’Alain Stoffen a été largement  sollicité par les média pour son témoignage et donner ainsi une image complètement déformée de la Scientologie.

Quant à son dossier d’Ethique qu’il avait selon lui subtilisé,  il dit  avoir reçu un « électrochoc » en le lisant. Il s’agit là d’un non -évènement car chacun peut accéder à son dossier d’éthique, ce n’est pas secret. Il est consultable par la personne concernée qui peut non seulement y ajouter des commentaires mais aussi demander sa purge.

Pour illustrer l’histoire regrettable d’Alain Stoffen, il suffit de reprendre les conclusions du Premier juge d’Instruction du TGI de Paris figurant dans son ordonnance de non-lieu en date du 4 septembre 2006.

« Les développements de l’information mettaient par ailleurs en lumière que la plainte de M. Stoffen  avait fait immédiatement suite à l’assignation en divorce que lui avait fait délivrer son épouse le 17 janvier 2002, après deux années de très graves difficultés conjugales, au cours desquelles l’Eglise de Scientologie avait, à la demande du couple semble-t-il, été amenée à servir de médiateur, notamment en raison du conflit aigu lié à l’exercice d’un droit de visite sur l’enfant commun. »

Le juge n’a retenu aucun des chefs d’accusation :

« Les faits de chantage et d’extorsion n’étaient pas davantage caractérisés, car l’information  n’apportait aucun élément  susceptible de corroborer les allégations de M. Stoffen, qu’il convenait de replacer dans le contexte de rupture conjugale sus-évoqué. »

« Et attendu qu’il n’existe dès lors pas de charges suffisantes contre quiconque d’avoir commis les délits d’escroquerie en bande organisée, de chantage avec cette circonstance que la menace a été mise à exécution et d’extorsion en bande organisée,
Déclarons n’y avoir lieu à suivre en l’état …
»

Dans n’importe quelle affaire, une ordonnance de non-lieu comme celle qui a été rendue dans l’affaire de M. Stoffen aurait suffi à clore le dossier.

Procès qui s’ouvre le 25 mai

De manière similaire, dans le procès qui s’ouvre le 25 mai, le Ministère public avait requis un non-lieu en date du 4 septembre 2006 pour l’ensemble des infractions visées et l’ensemble des personnes mises en examen.
Mais dès lors qu’il s’agit d’une église de Scientologie, le fait que le dossier soit vide ou non n’a aucune importance. Des pressions sont exercées pour continuer les poursuites coûte que coûte.

Le seul enjeu pour la Scientologie est d’obtenir un procès équitable dans le respect de l’indépendance de la Justice.

Des informations seront régulièrement postées sur le site : scientologie-espace-presse.fr

La religion de Scientologie a été reconnue  par des centaines de décisions administratives ou pénales à travers le monde. Voir le site ‘scientologie-reconnaissance’ ».

Nous n’avons pas les mêmes relations (suite)

Décidément, un monde sépare Georges Fenech des scientologues !

Décidément, un monde sépare Georges Fenech des scientologues !

Dans l’’affaire de l’’Angolagate, ce monstrueux trafic d’’armes avec l’’Angola, le procureur a requis contre Monsieur Fenech six mois de prison avec sursis. Le procureur n’a pas été convaincu par les dénégations de l’’intéressé affirmant à la barre n’’avoir rien su des activités de la société Brenco et du marchand d’’armes Pierre Falcone.  En 1997, le directeur de Brenco, P. Falcone, avait versé 100 000 F à la revue de l’’APM (Association Professionnelle des Magistrats), somme qui représentait alors près de la moitié du budget annuel de l’’APM dont Georges Fenech était le président.

Les armes vendues par P. Falcone et Arcadi Gaydamak de 1993 à 1998 pour quelques 790 millions de dollars à l’’armée de l’’actuel président angolais Jose Eduardo Dos Santos représentaient tout de même 420 chars, 150 000 obus, 170 000 mines anti-personnel, 12 hélicoptères et bien d’’autres joyeusetés ! A la barre, G. Fenech avait quand même jugé utile de déclarer « Je n’’ai jamais entendu parler de commerce d’’armes. Et si j’’en avais entendu parler, je ne crois pas que cela aurait pu me dissuader car je n’’ai rien contre l’’armement français ».

Commerce d’’armes ! Voilà déjà une énorme différence entre vous et nous, Monsieur Fenech. La Scientologie est toute entière tournée vers la Vie, et les scientologues cherchent à mener une vie plus intense, plus enrichissante, plus heureuse et à permettre aux autres de le faire. Logique de vie contre la logique de mort des « marchands de chaos », celle des marchands d’’armes notamment, celle de Pierre Falcone.

Nous découvrons maintenant dans la presse que le président de l’’Angola et le président du Gabon, Omar Bongo, sont parmi les cinq dirigeants africains à faire l’’objet, en France, d’’une plainte en justice pour « biens mal acquis ». Omar Bongo et sa famille ont amassé une véritable fortune immobilière en France. L’’avocat du barreau de Paris à l’’origine de la plainte, Maître William Bourbon, parle de pressions et de menaces sur les témoins africains. La justice française, dans une autre affaire, a saisi les comptes français d’’Omar Bongo, suite à une condamnation en septembre 2008 du président gabonais par la cour d’’appel de Bordeaux. Il est vrai que le président a des méthodes expéditives. En 1996, ayant un différend commercial avec un chef d’’entreprise français qui lui avait vendu sa société de pêche, Omar Bongo le fait emprisonner. L’’entrepreneur français ne devra sa liberté qu’’au versement d’’une caution de 457 000 euros sur le compte personnel du président gabonais. La justice a donné raison à l’’entrepreneur et a saisi les comptes français du président pour récupérer cette somme, accrue des intérêts.

Lors des élections au Gabon en 1998, Georges Fenech avait conduit une équipe de 13 juristes censés observer la bonne tenue du scrutin présidentiel gabonais. Observateurs théoriquement neutres, tous leurs frais avaient été pris en charge par le président Omar Bongo lui-même. L’’équipée de G. Fenech avait fait scandale au ministère de la justice.

Pierre Falcone, Omar Bongo, Edouardo Dos Santos… Pendant que G. Fenech entretenait  des relations directes ou indirectes avec ces personnages, les scientologues contribuaient  à faire connaître à 800 millions de personnes la déclaration universelle des droits de l’’homme. Ils ont distribué 78 millions d’exemplaires d’un code moral laïc dont le précepte 9 stipule « ne faites rien d’’illégal », le précepte 13 « ne volez pas » et le précepte 14 « soyez digne de confiance ». Alors que Pierre Falcone répandait en Angola ses engins de mort, le scientologue Tim Bowles se rendait au Ghana, au Liberia, au Sierra Leone, dans d’’anciennes zones de massacre, pour faire d’ex enfants-soldats de véritables défenseurs des droits de l’’homme. Son mouvement fit boule de neige et finit par comprendre 9000 défenseurs des droits de l’’homme et 12 millions de supporters.

Logique de Vie contre logique de mort.

Non Monsieur Fenech, nous n’’aurons jamais les mêmes relations et c’’est pour cela que vous ne nous aimez pas !

« Previous Entries