Le Cri du Contribuable dénonce le financement public de l’’UNADFI

L’’UNADFI n’’est pas sectaire avec l’’argent public

Le Cri du Contribuable dénonce le financement public de l’'UNADFI

Sous le titre « l’’UNADFI n’’est pas sectaire avec l’’argent public », le Cri du Contribuable, journal publié par l’’association « Contribuables associés », dénonce le financement de l’’UNADFI avec de l’’argent provenant quasi exclusivement de subventions publiques (Le Cri du Contribuable n°74, 27 juin 2009).

Dans un encadré intitulé « A quoi sert l’’UNADFI ? » il est notamment écrit :

« La loi du 1er juillet 1901 sur la liberté d’’association se voulait en rupture complète avec la traditionnelle méfiance de la République à l’’égard de toute coalition hors du contrôle des pouvoirs publics. Cette loi libérale permet aux citoyens associés de marquer leur indépendance vis-à-vis des puissances administratives. L’intérêt d’’une association est qu’’elle soit fondée, soutenue et financée par ses membres. Cet auto-financement est le signe de sa légitimité. Une association qui « marche », peut se passer de subventions : les membres cotisent tant que l’’association leur paraît utile. L’’UNADFI est-elle utile, alors que de l’’aveu même de sa présidente, Catherine Picard (ancien député PS), on ne peut définir ce qu’’est une secte ? »

Le journal indique qu’entre 1996 et 2006, 95,75% des ressources de l’’UNADFI proviennent de fonds publics. Plus loin, le journal rappelle que l’’association est reconnue d’’utilité publique depuis 1996 mais s’’interroge en ces termes :

« Au regard des subventions qu’’elle touche, ne serait-il pas plus juste de requalifier l’’UNADFI en ‘association d’’utilité étatique’ ? Le « guide des associations » (2006) de la Documentation française nous apprend qu’’ « aucun texte ne définit ni le contenu, ni les critères de l’’utilité publique », mais en pratique certains critères sont exigés, dont l’’obligation pour l’’association de compter au moins deux cents membres. Mais surtout, « les cotisations de ses membres et éventuellement les produits dégagés par son activité doivent en principe représenter la moitié de son budget ; ses ressources ne doivent pas dépendre majoritairement de subventions publiques. » On a vu que c’’est loin d’’être le cas de l’’UNADFI. L’’association bénéficierait-elle d’’un passe-droit ? »

Contribuables associés compte 150 000 membres. Le Cri du Contribuable, distribué en kiosques, est tiré à 20 200 exemplaires.

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