Le gaspillage d’’argent public de la lutte « antisectes »

Une association de contribuables dénonce le gaspillage d’’argent public de la lutte « antisectes »

Une association de contribuables dénonce le gaspillage d'’argent public de la lutte « antisectes »

« Le Cri du Contribuable », journal de l’’association « Contribuables associés » qui revendique 140 000 membres, dénonce dans son numéro 45 le gaspillage d’’argent public de la lutte « antisectes ». En voici des extraits :

« […] nous estimons quant à nous que les propos d’’Emmanuelle Mignon relèvent du simple bon sens. Et ceci pour au moins deux raisons. D’’abord parce qu’’il est à peu près impossible, pour un État laïque, de définir une secte (…). Ensuite parce que la lutte anti-sectes donne lieu à une utilisation pour le moins abusive des fonds publics.

La Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) emploie treize personnes, qui font chaque année de nombreux voyages à l’étranger ; son comité de pilotage compte 26 personnes ; elle a organisé 70 sessions de formation pour la seule année 2005.

L’’Unadfi (Union nationale des associations de défense des familles et de l’’individu) a bénéficié, en 2005, de subventions ministérielles s’’élevant à 368.373 euros.

Le CCMM (Centre contre les manipulations mentales), a touché, en 2001, 197.572 euros de subventions ministérielles, auxquelles s’’ajoutent 700.000 euros venant du premier ministre.

La Fecris (Fédération européenne des centres de recherche et d’’information sur le sectarisme), association européenne uniquement financée par la France en 2005, a reçu 50.000 euros de subvention du premier ministre en 2006 (derniers chiffres disponibles).

Tout ça pour quels résultats ?

Plutôt que de dépenser cet argent pour poursuivre – sans succès – des sectes qu’’on ne sait pas définir, ne serait-il pas plus sage de s’’en tenir au principe défini par Emmanuelle Mignon ?

À savoir poursuivre avec la plus grande sévérité les mouvements qui transgressent la loi et troublent l’’ordre public.

Seule manière de ne pas s’’enliser dans un débat sans issue, de respecter la liberté de chacun et de ne pas gaspiller l’’argent du contribuable. »

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