Nous le savons bien : le principal problème auquel se heurte la poignée de militants qui s’opposent aux nouveaux mouvements religieux, Miviludes en tête, est l’absence de dérives sectaires prouvées.
Tandis que dans les médias l’ex magistrat Georges Fenech clamait que 60 000 enfants étaient en danger dans les « sectes » en France, le Directeur central des renseignements généraux témoignait devant la commission d’enquête parlementaire présidée par G. Fenech, en décembre 2006 :
« Nous n’avons jamais affaire à 60 000 signalements, ni même à 30 000, mais tout au plus à quelques dizaines. »
Quand il n’y a pas de cas, il suffit de les inventer !
C’est ce que viennent de faire deux policiers du SRPJ de Reims, qui ont reconnu devant un juge avoir écrit de leur propre main des aveux qu’ils ont ensuite attribués aux personnes qu’ils interrogeaient, en l’occurrence trois éducateurs du service départemental d’aide sociale à l’enfance.
Les faits remontent au mois d’avril 2004. Ces trois éducateurs sont accusés d’agir, dans leur vie professionnelle, sous l’influence d’une « secte ». On les soupçonne, entre autres choses, de refuser des soins aux jeunes placés sous leur responsabilité et de les « soigner » par imposition des mains.
L’enquête a été confiée au SRPJ de Reims. Des fuites sont aussitôt organisées dans la presse. L’affaire fait grand bruit et la vie professionnelle des accusés est brisée. Des familles sont manipulées pour porter plainte pour tenter d’étayer un dossier vide. Parmi les accusés, une femme est considérée comme la « tête pensante » du trio et se retrouve incarcérée à la prison de Châlons pendant trois mois. Elle appartient, non à une « secte » mais à un inoffensif mouvement de pensée japonais !
Malgré fouilles, perquisitions, interrogatoires, tentatives de pression, les policiers restent bredouilles. Alors ils finissent par inventer les aveux à la place de leurs trois « clients » !
Selon le journal l’Union, les policiers qui ont reconnu devant un juge d’instruction avoir fabriqué ces aveux, auraient agi sous la pression d’un procureur de la République souhaitant des résultats « coûte que coûte ».
(source : l’Union L’Ardennais 4 septembre 2009)
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