Après sa diatribe haineuse qui lui a valu les remontrances du président de lAssemblée Nationale (voir les dérives sectaires de Jean-Pierre Brard), cest maintenant au tour de la Justice de tenter de mettre fin aux dérives sectaires du député apparenté communiste Jean-Pierre Brard, ex-maire de Montreuil.
Nous publions ci-après une dépêche de lAFP datée du 18 décembre, et intitulée « Brard condamné pour avoir privé de parole une élue parée dune croix ».
« Lex-maire de Montreuil, Jean-Pierre Brard (app-PCF), a été condamné jeudi à 1500 euros damende par le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir refusé, au nom de la défense de la laïcité, de laisser sexprimer en 2006 une élue portant une croix.
Le député le plus consulté sur ces questions de laïcité a été reconnu coupable de refus du bénéfice dun droit par chargé de mission de service public à raison de religion (discrimination réprimée par larticle 432-7 du code pénal), après une action engagée par Patricia Vayssière, élue du Mouvement national républicain (MNR, extrême droite) à Montreuil de 2001 à 2008. Il devra en outre lui verser 5000 euros de dommages et intérêts.
La 14e chambre du tribunal considère que le député a fait une confusion entre le principe de neutralité exigé dans les services publics et la non-neutralité dun conseil municipal où tout le monde doit pouvoir sexprimer.
Lors de la séance du conseil municipal du 8 novembre 2006 consacrée au budget, Mme Vayssière portait une croix brillante denviron 6 cm sur un pull noir. Je prierai Mme Vayssière de faire disparaître toute forme dexhibitionnisme religieux provocateur, qui est une violation de la laïcité, avait dit M. Brard en privant ensuite lélue de micro malgré ses protestations véhémentes.
Se présentant comme laïc convaincu mais pas laïcard, lex-maire avait expliqué le 20 novembre au tribunal avoir voulu garantir la neutralité de son assemblée. Il a invoqué lesprit des lois, et notamment celle sur la laïcité de mars 2004 interdisant dans les écoles les signes religieux ostensibles.
Pour le procureur Rémi Chaise, qui avait requis sa condamnation à un stage de citoyenneté, lélu sest laissé aller à donner à ses convictions personnelles une portée quelles ne pouvaient avoir au regard de la loi et a privé sa concitoyenne de lexercice de sa liberté religieuse. »
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