Les méthodes des ADFI en question

Les méthodes inquisitoriales des ADFI
Cour d'appel

Demain (27 mars) la Cour d’appel de Paris entendra les témoignages de dix victimes des méthodes inquisitoriales des ADFI. Je fais partie des plaignants.

Rappelons les faits me concernant : en 1994, après l’’annonce officielle de mon mariage avec Aline, je découvre avec stupeur que tous les membres de ma belle famille ont reçu de la part de mon futur beau frère des documents sur mon appartenance à l’Eglise de Scientologie, mettant en cause mon intégrité et mon honnêteté professionnelle.

Parmi ces documents qui portent tous une cote de l’’ADFI figure un article du journal Libération dont j’’avais fait condamner l’’auteur pour diffamation et ce, de manière définitive, plus de trois ans auparavant.

Autrement dit, non seulement l’ADFI avait un système d’’archivage nominatif qu’’elle se permettait de mettre à disposition d’’une personne venue la consulter mais encore ce système recelait des articles de presse truffés d’’erreurs, dont les auteurs avaient été condamnés par la justice. Il faut croire que l’’immixtion dans la vie privée et la propagation de mensonges ne gênaient pas outre mesure l’’ADFI.

J’ai eu l’’occasion, publiquement, de dénoncer de telles pratiques dans une réunion à laquelle participait la présidente de l’’UNADFI de l’’époque, Madame Tavernier. Cette dernière n’’a d’’ailleurs pas dit un mot. Bien que Madame Tavernier ait donné depuis sa démission, il est clair pour moi que les méthodes des ADFI n’ont pas changé.

Ce sont ces méthodes que nous dénoncerons dans l’’enceinte de la cour d’appel.

Michel Raoust

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