Un point de vue nouveau sur les nouvelles religions

Le recul annoncé de la religion n’’a pas eu lieu
Un point de vue nouveau sur les nouvelles religions

Un ouvrage richement illustré, intitulé « 1000 Questions-réponses pour comprendre le monde » vient d’’être publié (éditions Play Bac).

Rédigé par une équipe de plus de 30 journalistes et d’’experts, il présente des éclairages synthétiques et bien documentés sur la plupart des questions d’’actualité : commerce équitable, réchauffement climatique, croissance de la Chine, démographie, OGM, internet, libertés publiques, etc.

Deux pages sont consacrées à la religion. Sous le titre « Qui est Dieu aujourd’’hui ? », les auteurs nous annoncent que les sociologues se sont trompés :

« Le recul annoncé de la religion n’’a pas eu lieu. Après un fléchissement dans les années 1970, essentiellement au sein des institutions traditionnelles, la spiritualité connaît un succès incontestable, en dépit de la rationalisation de notre regard sur le monde et de la sécularisation (laïcisation) de la plupart des Etats. »

La présentation des nouvelles religions est tout à fait intéressante. Le paragraphe s’’intitule « Et si Dieu c’’était moi ? ». En voici le texte :

« C’’est le fait le plus remarquable des trente dernières années. En marge des religions traditionnelles s’’est développé un marché du spirituel empruntant toutes sortes de traditions : orientales, occidentales, chamaniques (les cultes de possession réactualisant les miracles) …mais aussi à la psychologie (l’’Eglise de scientologie, avant de se qualifier de mouvement religieux, était une pratique de développement personnel fondée sur la psychologie), à la science, aux médecines….

La guérison du corps et de l’’esprit, comme forme moderne du salut, est le credo de ces nouveaux mouvements religieux ou spirituels.

Le salut, souvent allié à l’’accomplissement personnel, est à conquérir dans ce monde-ci et pas dans l’’au-delà. Et aussi vite que possible. Le succès du bouddhisme, y compris dans les pays de culture chrétienne, illustre bien cette quête de spiritualité efficace, capable de procurer un bien-être du corps et de l’’esprit. »

La Scientologie, une spiritualité efficace…

La déclaration universelle des droits de l’’homme

La déclaration universelle des droits de l’’homme a été promulguée en 1948 par les Nations-Unies.

Le texte a été signé à Paris, le 10 décembre 1948, au Palais de Chaillot.

Les articles 18 et 19 de cette déclaration s’’appliquent particulièrement à l’’activité du Comité français des scientologues contre la discrimination (CFSD).

Article 18 :

« Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’’enseignement, les pratiques, le culte ou l’’accomplissement des rites. »

Article 19 :

« Tout individu a droit à la liberté d’’opinion et d’’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’’expression que ce soit. »

Les cas de discrimination décrits sur notre site (cas de discrimination) montrent que la France a encore quelques progrès à accomplir pour respecter pleinement ces articles.

L’’association internationale « Des jeunes pour les droits de l’’homme » a réalisé 30 clips vidéo pour illustrer les 30 articles de la Déclaration universelle. Ces clips sont diffusés dans de nombreux pays dans le cadre d’’une campagne internationale visant à faire connaître la Déclaration universelle. Le CFSD s’’associe pleinement à cette campagne. Vous pouvez visionner ici les deux clips illustrant les articles 18 et 19.

Le Chemin du Bonheur

Respectez les croyances religieuses d’

La Fondation du Chemin du Bonheur, qui diffuse dans le monde entier le code séculier de valeurs morales qui porte le même nom, vient de réaliser 21 clips vidéo pour illustrer les 21 préceptes de ce code.

« Le Chemin du Bonheur » a été rédigé par l’’humaniste américain Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie. Il a déjà été diffusé à plus de 75 millions d’’exemplaires dans le monde et traduit en plus de 90 langues.

Le 18ème précepte de ce code moral s’’intitule « Respectez les croyances religieuses d’autrui ».

Il s’’applique particulièrement à notre activité car la discrimination qui s’’exerce à l’’encontre des membres des nouveaux mouvements religieux (voir notre rubrique ‘cas de discrimination’) vient d’’un manque de respect pour leurs croyances religieuses.

Le CFSD, qui a distribué en France plusieurs dizaines de milliers d’’exemplaires du Chemin du Bonheur, s’’associe pleinement à la campagne actuelle de la Fondation visant, grâce aux clips, à populariser les 21 préceptes de ce code, dont celui sur le respect des croyances religieuses.

Une question écrite du sénateur Jean-Louis Masson

Dimension subjective de la différence entre la notion de secte et celle de religion
Une question écrite du sénateur Jean-Louis Masson

Le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson vient de poser la question écrite suivante (publiée dans le JO du Sénat du 8/11/07 – page 2018) sous le titre « Dimension subjective de la différence entre la notion de secte et celle de religion » :

« M. Jean Louis Masson attire l’attention de Mme la ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales sur la part de subjectivité qui existe dans la différence entre la notion de secte et celle de religion. Aucune disposition législative ou réglementaire ne précise cette différence.

Des exemples historiques et les comparaisons actuelles d’’un pays à l’’autre confirment d’’ailleurs cette dimension subjective. Ainsi à l’’origine, les premiers chrétiens étaient considérés comme une secte particulièrement dangereuse devant être réprimée.

De même aujourd’’hui, de nombreux pays européens considèrent que les Témoins de Jéhovah ou l’’Eglise de Scientologie sont des religions (l’’Espagne vient notamment de conférer le statut de religion à l’’Eglise de Scientologie).

Or en France, de nombreux politiciens font de la lutte contre les sectes, un fond de commerce électoral. Il souhaiterait savoir si, compte tenu des critères de liberté publique retenus dans le cadre des accords internationaux signés par la France (Convention internationale des droits de l’’Homme, Convention européenne des droits de l’’Homme…), il n’’y a pas un risque qu’’un jour, la France soit poursuivie en raison des dérives de la lutte antisecte. En particulier, ces dérives risquent tôt ou tard d’’aboutir à ce qu’’arbitrairement, certaines religions soient assimilées à des sectes et victimes de rétorsions diverses en totale contradiction avec les grands principes de liberté de religion et de liberté de pensée héritées de la Révolution française.

Plus généralement, certaines religions peuvent autant conduire que les sectes à des atteintes graves aux personnes (abus sur les mineurs de la part de sectes, mais aussi application de la charia par des fondamentalistes musulmans…).

Il lui demande si plutôt que de dresser des listes noires ou de créer une distinction arbitraire et imprécise entre secte et religion, il ne serait pas préférable de réprimer les dérives au sens objectif du terme tout en laissant pour le reste les croyants et notamment les adultes croyants totalement libres d’’adhérer et de pratiquer la croyance qui leur convient. »

Une question pour la transparence de l’’administration

La transparence de l’’administration

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Sur le site de l’’Assemblée Nationale, on peut trouver cette question écrite intéressante, posée au Premier Ministre par M. Jean Leonetti, député UMP des Alpes Maritimes :

« Une liste des commissions et instances consultatives ou délibératives placées directement auprès du Premier ministre ou des ministères est annexée au projet de loi de finances. Ce document recense pour chaque organisme son coût de fonctionnement, le nombre de ses membres et de ses réunions.

M. Jean Leonetti demande à M. le Premier ministre de lui indiquer les raisons pour lesquelles la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires instituée par le décret n°2002-1392 du 28 novembre 2002 ne figure pas sur ce document public.»

Il semble bien que la transparence ait ses limites.

L’Eglise de Scientologie reconnue comme une religion en Espagne

Une nouvelle reconnaissance religieuse pour l’Eglise de Scientologie après celle du Portugal.

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31 octobre 2007

Communiqué de presse

L’’EGLISE DE SCIENTOLOGIE RECONNUE EN TANT QUE RELIGION
EN ESPAGNE

La Cour Nationale de Madrid a publié une décision qui fera date : elle affirme en effet le droit à la liberté religieuse en Espagne en reconnaissant que l’’Eglise de Scientologie d’’Espagne devrait être inscrite dans le Registre des Organisations Religieuses.

« Cette reconnaissance marque la fin d’’une époque au cours de laquelle les scientologues espagnols furent obligés de se battre pour leurs droits à la liberté religieuse. Elle rend justice à l’’Eglise de Scientologie et constitue un nouveau départ pour tous les scientologues espagnols »,

a déclaré Ivan Arjona, porte-parole de l’’Eglise Nationale de Scientologie d’’Espagne.

La Cour Nationale a examiné la totalité du dossier et a déterminé sans équivoque que l’’Eglise Nationale de Scientologie d’’Espagne a le droit d’’être enregistrée sous la loi espagnole en tant que religion.

En formulant cet arrêt, la Cour s’’appuie sur les décisions de la Cour Européenne des Droits de l’’Homme qui inclut l’’arrêt d’’avril 2007 concernant l’’Eglise de Scientologie de Moscou. Les principes énoncés dans cet arrêt confirment la liberté de religion des scientologues et de leurs associations religieuses. Ils s’’appliquent aux quarante sept états membres qui ont signé et ratifié la Convention Européenne pour la protection des Droits de l’’Homme et des Libertés Fondamentales.

Cet arrêt applique une décision que la Cour Constitutionnelle a rendu en 2001 et qui demandait que l’’Etat soit neutre en matière d’’inscription religieuse, une norme inscrite dans la Constitution espagnole.

Danièle Gounord, porte-parole de l’’Eglise de Scientologie en France, a déclaré :

« Nous nous félicitons de cette nouvelle victoire, après celle du Portugal, qui montre que notre Eglise est appréciée en Espagne pour ses activités. Les quelques opposants aux religions émergentes, en France, vont se sentir de plus en plus isolés. »

En Septembre 2004, l’’Eglise de Scientologie d’’Espagne avait inauguré de magnifiques locaux au cœur de Madrid. Cette nouvelle Eglise représente non seulement un lieu de culte pour les milliers de scientologues espagnols, mais aussi un lieu de rassemblement pour toutes les bonnes volontés. Les programmes d’’amélioration sociale de l’’Eglise touchent chaque année dans le monde des millions de personnes.

La religion de Scientologie a été créée par Ron Hubbard. La première Eglise fut établie aux Etats-Unis en 1954. Aujourd’’hui, elle compte plus de 7500 églises, missions et groupes et dix millions de membres répartis dans 163 pays.

La Scientologie s’’est développée en Espagne vers la fin des années 60.

Pour plus d’information, consultez www.scientology.org

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