Dans l’affaire de l’Angolagate, ce monstrueux trafic d’armes avec l’Angola, le procureur a requis contre Monsieur Fenech six mois de prison avec sursis. Le procureur na pas été convaincu par les dénégations de l’intéressé affirmant à la barre n’avoir rien su des activités de la société Brenco et du marchand d’armes Pierre Falcone. En 1997, le directeur de Brenco, P. Falcone, avait versé 100 000 F à la revue de l’APM (Association Professionnelle des Magistrats), somme qui représentait alors près de la moitié du budget annuel de l’APM dont Georges Fenech était le président.
Les armes vendues par P. Falcone et Arcadi Gaydamak de 1993 à 1998 pour quelques 790 millions de dollars à l’armée de l’actuel président angolais Jose Eduardo Dos Santos représentaient tout de même 420 chars, 150 000 obus, 170 000 mines anti-personnel, 12 hélicoptères et bien d’autres joyeusetés ! A la barre, G. Fenech avait quand même jugé utile de déclarer « Je n’ai jamais entendu parler de commerce d’armes. Et si j’en avais entendu parler, je ne crois pas que cela aurait pu me dissuader car je n’ai rien contre l’armement français ».
Commerce d’armes ! Voilà déjà une énorme différence entre vous et nous, Monsieur Fenech. La Scientologie est toute entière tournée vers la Vie, et les scientologues cherchent à mener une vie plus intense, plus enrichissante, plus heureuse et à permettre aux autres de le faire. Logique de vie contre la logique de mort des « marchands de chaos », celle des marchands d’armes notamment, celle de Pierre Falcone.
Nous découvrons maintenant dans la presse que le président de l’Angola et le président du Gabon, Omar Bongo, sont parmi les cinq dirigeants africains à faire l’objet, en France, d’une plainte en justice pour « biens mal acquis ». Omar Bongo et sa famille ont amassé une véritable fortune immobilière en France. L’avocat du barreau de Paris à l’origine de la plainte, Maître William Bourbon, parle de pressions et de menaces sur les témoins africains. La justice française, dans une autre affaire, a saisi les comptes français d’Omar Bongo, suite à une condamnation en septembre 2008 du président gabonais par la cour d’appel de Bordeaux. Il est vrai que le président a des méthodes expéditives. En 1996, ayant un différend commercial avec un chef d’entreprise français qui lui avait vendu sa société de pêche, Omar Bongo le fait emprisonner. L’entrepreneur français ne devra sa liberté qu’au versement d’une caution de 457 000 euros sur le compte personnel du président gabonais. La justice a donné raison à l’entrepreneur et a saisi les comptes français du président pour récupérer cette somme, accrue des intérêts.
Lors des élections au Gabon en 1998, Georges Fenech avait conduit une équipe de 13 juristes censés observer la bonne tenue du scrutin présidentiel gabonais. Observateurs théoriquement neutres, tous leurs frais avaient été pris en charge par le président Omar Bongo lui-même. L’équipée de G. Fenech avait fait scandale au ministère de la justice.
Pierre Falcone, Omar Bongo, Edouardo Dos Santos Pendant que G. Fenech entretenait des relations directes ou indirectes avec ces personnages, les scientologues contribuaient à faire connaître à 800 millions de personnes la déclaration universelle des droits de l’homme. Ils ont distribué 78 millions dexemplaires dun code moral laïc dont le précepte 9 stipule « ne faites rien d’illégal », le précepte 13 « ne volez pas » et le précepte 14 « soyez digne de confiance ». Alors que Pierre Falcone répandait en Angola ses engins de mort, le scientologue Tim Bowles se rendait au Ghana, au Liberia, au Sierra Leone, dans d’anciennes zones de massacre, pour faire d’ex enfants-soldats de véritables défenseurs des droits de l’homme. Son mouvement fit boule de neige et finit par comprendre 9000 défenseurs des droits de l’homme et 12 millions de supporters.
Logique de Vie contre logique de mort.
Non Monsieur Fenech, nous n’aurons jamais les mêmes relations et c’est pour cela que vous ne nous aimez pas !
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C’est toujours intéressant d’avoir des nouvelles de ce juge d’instruction, professeur de droit!