Quand les religions se parlent

Des représentants de religions très diverses

Quand les religions se parlentSous l’’égide du CLIMS, le Centre de Liaison et d’’Information concernant les Mouvements Spirituels, s’’est tenu à Genève, le 13 juin dernier, un intéressant colloque intitulé « L’’Universalisme dans le Judaïsme ».

Intéressant non seulement pour le sujet traité mais aussi parce qu’’intervenaient à la tribune des représentants de religions très diverses : Judaïsme,  Sukyo Mahikari, Église des Saints des Derniers Jours, Fraternité Blanche Universelle et Église de Scientologie.

Ainsi, à travers les interventions de chacun, l’’assistance apprenait à connaître le message de paix et de fraternité entre les hommes que chacune des religions représentées souhaitait délivrer.

Voici quelques extraits de différents discours prononcés.

Grand Rabbin Itzak Dayan :

« En ce début de siècle, plus que jamais, après les barbaries telles que la Shoah et les atrocités nées des guerres modernes, il est indéniable que l’’humanité aspire à la stabilité et à la cohésion entre les peuples. Elle aspire à une ère nouvelle où règnent la paix, la justice et le respect des droits de l’’homme.[…]
Affirmer la supériorité d’’une espèce par rapport à l’’autre,  établir une hiérarchie entre les êtres humains, créer une discrimination fondée sur l’’ethnie ou sur l’’origine, c’’est s’’élever contre la Bible, qui donne à l’’humanité un père commun. […]
L’’étranger, cet être qui inquiète trop souvent aujourd’’hui, et dont on veut faire un paria dans nos sociétés industrielles, cet étranger, nous nous devons de veiller sur lui. Plutôt que de l’’absorber, nous devons l’’encourager à se vouloir fidèle à lui-même. Son identité nous est précieuse et il nous incombe de l’’enrichir. Le Judaïsme nous enseigne de mettre l’’accent sur cette solidarité et le respect de l’identité de tout un chacun.[…]
Il n’’y a pas là un esprit de tolérance, car la tolérance suppose l’’acceptation de l’’autre avec des réticences. Autrui n’’est pas là pour être toléré, mais pour être accepté tel qu’’il est. Autrui n’’est pas là pour être toléré, mais pour être aimé pour ce qu’’il est. Autrui n’’est pas là pour être toléré, mais pour avoir les mêmes droits que moi et sans aucune distinction de race, ni de religion.[…]
Ainsi, la tradition juive ne reconnaît aucune guerre comme sainte. La guerre ne peut et ne doit jamais servir de moyen d’’atteinte à la noblesse ou à la sainteté. Tuer, même si c’’est pour défendre une cause supérieure, diminue l’’homme.[…]
Dans nos relations avec autrui, nous devons nous aussi, privilégier la conciliation plutôt que l’’affrontement, et contribuer par un leitmotiv constant à la fraternité. »

Monsieur Philippe Ramoni, membre de l’’Enseignement de la Fraternité Blanche Universelle :

« Mais aujourd’’hui, plus que jamais, il ne s’’agit plus tellement de nous tourner vers le passé en étudiant des connaissances extraordinaires, mais de les utiliser pour participer à un travail essentiel : donner conscience à l’’Homme de sa juste place, afin qu’’il comprenne les rapports à créer avec le Monde divin autant qu’’avec son environnement terrestre et avec les autres êtres vivants sur la terre et au-delà. Et c’’est là que l’’on peut reprendre le mot d’’universalisme – c’’est-à-dire une opinion qui ne reconnaît que le consentement universel – puisqu’’il en va de la responsabilité universelle d’’appliquer dans notre vie cette connaissance, qui n’’a pas d’’âge, et qui aujourd’’hui encore apporte des réponses aux questions essentielles des humains souvent désemparés et sans repères.
En ce début du XXIème siècle, il a fallu quelques accidents écologiques spectaculaires ou des événements climatiques inhabituels pour attirer l’’attention des humains qui commencent à réfléchir et à envisager des solutions… On y consacre des efforts colossaux, mais cette réflexion se limite encore au plan physique, pour les déchets que nous produisons et rejetons, pour nos besoins en énergie et en produits de consommation.

On ne voit pas encore le lien entre les différents plans, on peine à comprendre que nous vivons dans un monde où tout est lié, où chaque élément dans notre vie même, comme nos pensées et nos sentiments autant que nos actes, engendrent des conséquences, en bien ou en mal, en bénédictions ou en malédictions, à très long terme.
Et c’est là que nous rejoignons encore une fois la science contenue dans les livres sacrés de l’’Humanité, dont le judaïsme a été l’’un des porte-flambeaux.

Ces textes – à commencer par le Décalogue, par exemple – attirent notre attention sur les conséquences négatives des plus petites choses : pensées avides, mauvaises intentions, paroles perfides ou sentiments frelatés que l’’homme d’’aujourd’’hui ne prend plus au sérieux, mais répand sans cesse et en abondance autour de lui, comme si cela n’’avait aucune importance.

On sait pourtant que tous ces éléments influencent de manière importante les relations entre les humains, empêchant les échanges harmonieux, engendrant conflits et incompréhensions et, ainsi, éloignant l’’Homme de sa mission céleste. »

Madame Suzanne Montangero, membre de l’’Eglise de Scientologie :

« Pour évoquer le caractère universel dans la religion, nous avons connaissance, dans nos écritures, d’’un principe qui intègre le lien avec la loi de Dieu transmise aux hommes. Ce principe répond à la question : Qu’’est ce que la grandeur ?
Extrait d’un texte de L. Ron Hubbard : ‘Le plus grand défi est de continuer d’’aimer ses semblables en dépit de toutes les raisons qu’’on aurait de ne pas le faire. Et le véritable signe de santé d’’esprit et de grandeur est de le faire. A celui qui peut y parvenir, tous les espoirs sont permis.’ »

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