Le député UMP Georges Fenech, ancien magistrat, adepte de la « tolérance zéro » et militant de la lutte contre les nouveaux mouvements religieux vient de voir son élection annulée par le Conseil Constitutionnel.
L’annulation de l’élection du député du Rhône a été annoncée jeudi 27 mars par le Conseil, le compte de campagne du député ayant été rejeté par les Sages.
M. Fenech fait aussi l’objet d’une inéligibilité d’un an, comme l’indique un communiqué publié par la haute juridiction. Le député « a exposé des dépenses directes et non par l’intermédiaire de son mandataire financier », expliquent les Sages. Il sagit d’une infraction aux articles 52-8 et LO136-1 du code électoral.
Nous publions ci-dessous le nouveau communiqué de Presse de l’Eglise de Scientologie
Communiqué de Presse
PROBLEME OU NON-PROBLEME ?
Face aux déclarations idéologiques enflammées et aux affabulations de tous bords, l’Eglise de Scientologie souhaite que le débat soit mené de façon rationnelle et rétablit les faits.
Un rappel des chiffres officiels communiqués par des représentants des principaux Ministères et des services de police lors de leur audition devant une commission parlementaire en octobre 2006 permettra à chacun de se faire une opinion.
Direction centrale des RG
Direction générale de la Police nationale
Direction générale de la gendarmerie nationale
Ministère des Affaires Etrangères
Ministère de la Justice
Selon le
Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative
Le Ministère de l’Intérieur
L’Eglise rappelle qu’en vertu de la loi de 1905, il ne revient pas à l’Etat de définir si un mouvement spirituel est une « secte » ou une religion. L’Etat protège toutes les croyances. S’il n’est le prosélyte d’aucun culte, il ne doit pas non plus être le porte-parole de ceux qui militent contre les nouvelles religions.
Des centaines de juridictions dans le monde ont reconnu la Scientologie comme une religion authentique, y compris dans de nombreux pays européens.
Les documents de plus de 101 reconnaissances officielles sont disponibles sur le site : http://www.reconnaissancescientologie.org .
L’année 2007 a été jalonnée par plusieurs reconnaissances religieuses marquantes en Europe :
Le 24 septembre 2007, la Cour Européenne des Droits de l’homme a confirmé la décision prise à l’unanimité en avril 2007, affirmant que l’Eglise de Scientologie peut bénéficier des droits et protections de la liberté religieuse accordés aux organisations religieuses en vertu de l’article 9 de la Convention européenne des Droits de l’homme.
Depuis le 13 décembre 2007, l’Eglise de Scientologie d’Espagne est inscrite au Registre espagnol des Entités religieuses.
Au Portugal, l’Eglise de Scientologie, déjà reconnue depuis 1988, a été enregistrée en tant qu’association religieuse à but non lucratif le 18 septembre 2007, faisant suite à la Suède, Hongrie, Slovénie, entre autres
La Scientologie a en commun avec beaucoup de religions traditionnelles la croyance que l’homme a été placé ici pour faire son propre salut, et que c’est seulement en faisant cela qu’il peut pleinement comprendre sa relation avec Dieu, le Créateur. La Scientologie, de plus, croit que l’homme est fondamentalement bon et que son salut dépend de lui-même, de sa relation avec son prochain et de la réalisation de sa fraternité avec l’Univers.
La religion de Scientologie a été fondée par Ron Hubbard. La première église a été établie aux Etats-Unis en 1954. Depuis lors, la Scientologie s’est développée et compte plus de 7500 églises, missions et groupes et plus de dix millions de membres dans 164 pays.
Contact : Danièle Gounord,
Porte-parole
Nous publions ci-dessous un nouveau communiqué de presse de l’Eglise de Scientologie :
Communiqué de presse du 18 février 2008
L’Eglise de Scientologie s’insurge contre une nouvelle violation de la loi de 1905 :
Comme elle la déjà annoncé, l’Eglise de Scientologie ne se sent pas concernée par le débat sur les changements de la loi de 1905 dite de séparation des Eglises et de l’Etat. Par contre, elle s’insurge contre les violations de cette loi par ceux qui crient le plus fort contre l’émergence de nouvelles religions.
La neutralité de l’Etat vis-à-vis des religions s’exprime à travers l’article 2 de cette loi qui dispose que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
Si l’Etat ne subventionne aucun culte, il ne doit pas non plus financer des associations privées qui luttent ouvertement contre certains cultes et certaines croyances.
Ainsi, en 2000, fait rarissime pour des associations, l’UNADFI a acheté ses locaux grâce à une subvention exceptionnelle de cinq millions de francs accordée par le Premier Ministre de l’époque.
L’UNADFI édite le journal Bulles qui ne prend pas de gants pour tourner en dérision certaines croyances : « modèles éthiques et intellectuels douteux proposés par ces mouvements », « indigence d’un message merveilleux et peu élaboré dissimulé derrière une phraséologie pompeuse faite de concepts à la mode. Absence de rigueur et flou de la pensée, simplisme des conclusions. » « C’est de la science-fiction. Le songe d’un fou. Ces gens se croient sur une autre planète ».
En 2001, la présidente de l’UNADFI avait démissionné car elle estimait que cette association s’en prenait trop aux croyances.
Quant au CCMM, une autre association qui dénonce sans relâche les nouvelles religions, l’entorse à la neutralité de l’Etat est encore plus flagrante. En 2001, le CCMM a acheté un bien immobilier pour y installer son nouveau siège social grâce à une subvention publique exceptionnelle des services du Premier Ministre de quatre millions de francs. En 2003 on apprenait par son bulletin que cette association avait dû vendre ce bien pour éponger ses dettes.
Le CCMM a été créé en 1981 par feu l’écrivain Roger Ikor. Il ne faisait pas dans la dentelle, lui qui écrivait : « Si nous nous écoutions, nous mettrions un terme à toutes ces billevesées, celles des sectes, mais aussi celles des grandes religions. »
En 2000, le président de cette association, l’ancien député Alain Vivien, s’était rendu à Pékin pour assister à un colloque sur les « cultes destructifs » organisé par le gouvernement chinois. Ce colloque dénonçait essentiellement le mouvement spirituel Falun Gong, qui avait le tort, aux yeux de Pékin, d’être dirigé par un chinois réfugié aux Etats-Unis. Le CCMM avait ensuite repris dans son bulletin de liaison toute la rhétorique officielle chinoise.
La loi de 1905 a été conçue pour établir l’autonomie du politique par rapport au religieux, certainement pas pour financer les guerres de religion !
L’Eglise de Scientologie demande qu’on applique à son endroit les lois, rien que les lois, et pas des dispositions qui s’apparentent à des mesures liberticides.
La Scientologie a en commun avec beaucoup de religions traditionnelles la croyance que l’homme a été placé ici pour faire son propre salut, et que c’est seulement en faisant cela qu’il peut pleinement comprendre sa relation avec Dieu, le Créateur. La Scientologie, de plus, croit que l’homme est fondamentalement bon et que son salut dépend de lui-même, de sa relation avec son prochain et de la réalisation de sa fraternité avec l’Univers.
La religion de Scientologie a été fondée par Ron Hubbard. La première église a été établie aux Etats-Unis en 1954. Depuis lors, la Scientologie sest développée et compte plus de 7500 églises, missions et groupes et plus de dix millions de membres dans 164 pays.
Contact : Danièle Gounord,
Porte-parole
Nous publions ci-dessous un communiqué de Presse de l’Eglise de Scientologie :
Communiqué de Presse
Si l’Eglise de Scientologie souhaite rester en dehors du débat concernant des aménagements à la loi de 1905, elle entend par contre dénoncer sans relâche les violations de cette loi dont elle s’estime victime.
Le Comité français des scientologues contre la discrimination a récemment obtenu du Ministère de l’Intérieur, en utilisant les dispositions de la loi du 17 juillet 1978 sur l’accès aux documents administratifs, un dossier de 57 pages communiqué en 1999 par les Renseignements Généraux aux membres d’une commission d’enquête parlementaire.
Ce dossier liste 117 associations ou sociétés présentées comme « filiale de l’Eglise de Scientologie » ou comme ayant un « adepte » en « position stratégique ».
Toutes sont des entreprises commerciales n’ayant aucun lien juridique ou commercial, direct ou indirect, avec l’Eglise de Scientologie.
Ainsi, alors que le député Jean-Pierre Brard affirmait dans un article du Monde publié le 8 février que les travaux des parlementaires avaient « toujours scrupuleusement respecté les libertés publiques et la liberté de conscience », l’Eglise de Scientologie dénonce cette constitution et cette utilisation d’une « liste noire » de sociétés élaborée en violation flagrante de l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme qui dispose que « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion » et en violation de l’article 1 de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat qui dispose que « la République assure la liberté de conscience ».
Nous ignorons encore quels critères ont été utilisés pour qualifier une entité de « filiale » de la Scientologie !
Si les Renseignements Généraux, jetaient ainsi en pâture à l’opinion publique une liste de « filiales » de l’Eglise catholique ou du Grand Orient de France, il se trouverait, à juste titre, suffisamment de bonnes âmes pour dénoncer une violation inadmissible des libertés fondamentales et de la loi de 1905.
Les scientologues demandent que soient appliquées, à leur endroit, les lois, rien que les lois, et non des dispositions qui s’apparentent à des mesures liberticides.
La Scientologie a en commun avec beaucoup de religions traditionnelles la croyance que l’homme a été placé ici pour faire son propre salut, et que c’est seulement en faisant cela qu’il peut pleinement comprendre sa relation avec le Créateur. La Scientologie, de plus, croit que l’homme est fondamentalement bon et que son salut dépend de lui-même, de sa relation avec son prochain et de la réalisation de sa fraternité avec l’Univers.
La religion de Scientologie a été fondée par Ron Hubbard. La première église a été établie aux Etats-Unis en 1954. Depuis lors, la Scientologie s’est développée et compte plus de 7500 églises, missions et groupes et plus de dix millions de membres dans 164 pays.
Danièle Gounord, porte-parole

Communiqué de presse
L’Eglise de Scientologie n »a aucune revendication concernant la loi de 1905 sur la laïcité
Etant régulièrement citée dans le débat qui a lieu en ce moment sur des aménagements à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905, l’Eglise de Scientologie tient à faire savoir qu’elle n’a aucune revendication particulière et qu’elle ne demande à bénéficier d’aucun aménagement à cette loi qui lui convient parfaitement en l’espèce.
S’inscrivant en faux contre ce qui a été affirmé par la Miviludes, l’Eglise de Scientologie fait savoir que ses activités strictement cultuelles (services religieux du dimanche, célébration des mariages, baptêmes et enterrements, ordination de ministres) sont bien le fait d’associations cultuelles enregistrées sous le régime de la loi de 1905, comme cette loi le prévoit. Ce statut ne gêne absolument pas l’Eglise de Scientologie. Toutes ses autres activités sont du ressort d’associations loi de 1901 à but non lucratif.
L’Eglise de Scientologie finance toutes ses activités, missionnaires, humanitaires et la construction de nouveaux lieux de culte exclusivement par des donations de ses paroissiens, sans jamais solliciter de subventions publiques.
Par contre, lorsque l’Eglise de Scientologie est nommément prise à partie par des associations militantes financées quasi exclusivement par de l’argent public, ou lorsqu’elle est caricaturée par des agents publics appartenant à une mission rattachée au Premier ministre, elle est en droit de s’interroger sur la neutralité de l’Etat à son encontre et de se demander si la loi de 1905, qui garantit le libre exercice des cultes, est bien appliquée à son endroit. Si l’Etat n’est le prosélyte d’aucun culte il ne doit pas non plus être le porte-parole de ceux qui militent contre une nouvelle religion.
L’Eglise de Scientologie, rejoignant ainsi de nombreux spécialistes et sociologues des religions, soutient que la laïcité n’implique absolument pas le confinement du religieux dans une sphère strictement privée mais au contraire qu’elle autorise la prise de parole dans l’espace public, dans les limites circonscrites par la loi. Elle souhaite aussi que soient reconnues à leur juste valeur les nombreuses campagnes qu’elle parraine, contre l’illettrisme, pour les droits de lhomme, contre la drogue, contre les abus psychiatriques.
La Scientologie a en commun avec beaucoup de religions traditionnelles la croyance que l’homme a été placé ici pour faire son propre salut, et que cest seulement en faisant cela qu’il peut pleinement comprendre sa relation avec Dieu, le Créateur. La Scientologie, de plus, croit que l’homme est fondamentalement bon et que son salut dépend de lui-même, de sa relation avec son prochain et de la réalisation de sa fraternité avec l’Univers.
La religion de Scientologie a été fondée par Ron Hubbard. La première église a été établie aux Etats-Unis en 1954. Depuis lors, la Scientologie sest développée et compte plus de 7500 églises, missions et groupes et plus de dix millions de membres dans 164 pays.
Danièle Gounord, porte-parole
Nous l’avons souvent écrit, la laïcité n’est pas le rejet des religions hors de l’espace public, mais la neutralité de l’Etat vis-à-vis des religions (l’Etat n’est le prosélyte d’aucun culte) et la protection par l’Etat du libre exercice des cultes (on oublie souvent cette deuxième exigence).
Dans ses voeux au Corps diplomatique, le 18 janvier 2008, le président Nicolas Sarkozy exprime cette conception de la laïcité qui refuse de cantonner les religions dans la sphère privée et reconnaît leurs apports positifs, au même titre que d’autres courants de pensée.
En voici des extraits :
« Le deuxième défi est celui des conditions du retour du religieux dans la plupart de nos sociétés. C’est une réalité, seuls les sectaires ne le voient pas. Cest une réalité incontournable qui avait, en son temps, été prévue par Malraux. Dans mon discours de Saint-Jean de Latran, discours auquel j’attache beaucoup de prix, Monseigneur, jai précisé ma conception d’une laïcité où la place de la religion serait définie en termes plus positifs. Devant le Conseil Consultatif de l’Arabie saoudite, à Riyad cette semaine, j’ai fait écho aux propos pleins de sagesse du Roi Abdallah, et plaidé en faveur d’une conception ouverte, tolérante de la religion. » ( )
« Que l’on me comprenne bien : je suis favorable à l’épanouissement des religions, comme au droit de chacun de ne pas en avoir, ou d’en changer. C’est ma conception de la laïcité. »
La Ministre de l’intérieur, Michèle Alliot-Marie, a elle aussi souligné l’exigence de tolérance et d’ouverture en s’exprimant par ces mots devant l’Assemblée nationale, mercredi 16 janvier :
« Oui, la laïcité est une grande et belle valeur de notre République. Nous pouvons nous retrouver sur ce point, mais nous divergeons sur le sens que nous lui donnons. Pour notre part, nous souhaitons reconnaître le rôle de toutes les spiritualités dans notre pays » ( )
« Nous souhaitons reconnaître le rôle de la spiritualité sous toutes ses formes dans notre pays. Les Français y sont attachés. Un ancien Président de la République ne disait-il d’ailleurs pas qu’il croyait aux « forces de l’esprit » ? Cest pour cette raison que nous souhaitons aider toutes les spiritualités, qu’elles soient religieuses ou non, notamment celles qui sont fondées sur l’athéisme ou le rationalisme. Comme l’a indiqué le Président de la République à Riyad, nous croyons à la richesse et à la diversité de toutes les religions et des cultures. Vous vous demandiez, voilà quelques jours, ce que pouvait bien être la laïcité négative. Je peux vous répondre : c’est une attitude sectaire et fermée à l’égard des courants de pensée qui donnent leur sens et leur grandeur à notre pays. »