L’association CAP-LC, Coordination des associations et particuliers pour la liberté de conscience, vient de publier une nouvelle brochure intitulée « L’Etat et la gestion des nouvelles spiritualités : les anomalies ».
Basée exclusivement sur des documents publics, elle montre l’énorme décalage entre le discours « antisectes » alarmiste tenu par une poignée d’élus et d’associations militantes et la réalité telle quelle est rapportée par les hauts fonctionnaires qui ont témoigné devant la dernière commission d’enquête parlementaire sur ce sujet.
Quelques exemples :
« Nous nous sommes aperçus qu’elle [la problématique sectaire] était très marginale » – Ministère de la justice.
« Aucun incident mettant en cause des enfants » – Ministère de l’Intérieur
« Depuis les trois dernières années, [ ] nous n’avons pas eu de cas. » – Ministère de la jeunesse, des Sports et de la Vie associative
« Je n’ai trouvé trace que de deux cas » – Ministère des Affaires étrangères
Malgré cette absence de faits délictueux avérés, les quelques associations militantes qui ont fait de la lutte contre les nouveaux mouvements spirituels et religieux leur fonds de commerce continuent à recevoir leur manne d’argent public sans aucune restriction budgétaire. De l’argent du contribuable pour un problème qui n’existe pas !
D’autres citations au sujet des chiffres sur les « sectes » et les enfants
La brochure « La liste noire », rédigée par Ethique et Liberté, retrace l’histoire du rapport de la commission d’enquête parlementaire de janvier 1996. Publiée il y a quelques années, elle vient d’être mise en ligne sur internet.
Ce document jamais démenti fait plusieurs révélations intéressantes. Il montre par exemple que la commission d’enquête s’est largement inspiré d’un rapport des RG (Renseignements généraux) rédigé en toute hâte ; ou que le délit de « manipulation mentale » avait un précédent cité par les inspirateurs de la loi About-Picard : le délit de « plagio » créé sous Mussolini !
Cette brochure reste d’actualité comme peut nous en convaincre cet extrait de l’introduction :
« Dans bien des cas, il suffit de faire remarquer qu’une association spirituelle figure sur la « liste noire » parlementaire pour que ses membres subissent un traitement discriminatoire.
Les témoignages sont chaque jour plus nombreux : des membres de ces groupes sont évincés d’un emploi public ou privé, se voient refuser le droit de passer un contrat avec l’administration, d’exercer leur art, d’utiliser des équipements municipaux ou des salles de concert. Ils peuvent être victimes de boycotts économiques et il leur arrive d’être dénoncés en public. Ces agissements sont tolérés si ce n’est suscités par des fonctionnaires de l’Etat ou des élus. »
Pour des témoignages de discrimination, voir sur notre site la rubrique « cas de discrimination ».

Au moment où nous fêtons le 59ème anniversaire de cette signature, rappelons les succès déjà engrangés par l’association internationale « Youth for Human Rights » (Des jeunes pour les droits de l’homme) dont le but est de faire connaître auprès des jeunes la Déclaration universelle (voir l’article « La déclaration universelle des Droits de l’Homme » sur ce blog).
Même si quelques âmes chagrines tentent ici et là de faire obstruction à la campagne d’information de « Youth for Human Rights » avec des prétextes tout à fait fallacieux, cette campagne qui est menée dans le monde entier avec des messages vidéos et des brochures traduits en 19 langues, connaît un formidable succès.
En 2007, elle a déjà touché plus de 180 millions de personnes sur tous les continents. Les messages vidéos créés par « Youth for Human Rights » ont été diffusés par exemple dans l’aéroport de Johannesburg, sur 1100 écrans de centres commerciaux à Moscou, dans les 5500 drugstores de Taiwan ou encore dans les magasins de la chaîne Ecronic en Hongrie, sur les chaînes CSS hispaniques dans toute l’Amérique du Sud, dans les universités et les autobus de Caracas, par d’importantes chaînes de télévision européennes et américaines.
Nombre d’associations ont soutenu Youth for Human Rights telles que Amnesty International Tokyo, Amnesty International Afrique du Sud, United States Fund for UNICEF NY, Human Rights Watch Asie du Sud Est, Orange County Task force on Human Trafficking, Seattle Human Rights, Friends of United Nations pour n’en citer que quelques-unes.
Les membres de la communauté des scientologues qui contribuent à cette campagne à côté d’autres organismes, en sont très fiers et souhaitent que chacun puisse utiliser les supports multimédias de « Youth for Human Rights » pour éduquer jeunes et adultes aux différents articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Les injustices criantes qui sévissent à travers le monde sont là pour nous rappeler que cette campagne est une nécessité.
Le 28 novembre 2007, l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) a annoncé au cours d’une conférence de presse le lancement d’un Guide sur l’enseignement du fait religieux et des croyances dans les écoles publiques.
Cet ouvrage a été préparé par un conseil d’experts de l’OSCE. Le rapporteur spécial des Nations-Unies sur la liberté de religion a également apporté sa contribution et approuvé les principes que soutient le guide.
Est affirmée la nécessité pour les pays membres de l’OSCE d’enseigner le fait religieux de la manière la plus neutre et la plus juste possible, dans un contexte respectueux des droits de l’homme, des libertés fondamentales et des valeurs citoyennes.
Tolérance, compréhension et respect des croyances doivent être mis en avant.
La France a de gros progrès à accomplir.
Alors que peu de textes existent qui montrent aux écoliers l’apport des religions à notre patrimoine artistique et culturel ou l’influence de ces dernières sur nos valeurs sociales, des manuels d’instruction civique pour les 9-11 ans ou pour les classes de 4eme et de 3eme caricaturent les nouveaux mouvements religieux à l’aide de grossiers amalgames.
Voir aussi sur ce blog le cas d’une institutrice mise à l’écart du fait de ses croyances religieuses (cas de discrimination, dossier n°5).
COMMUNIQUE
Paris le 06 décembre 2007
L’exonération fiscale a été accordée à l’Eglise de Scientologie d’Afrique du Sud par les services fiscaux (South Africa Revenue Services) dans une décision en date du 3 décembre 2007.
Le certificat établi lundi dernier par les services fiscaux accorde à l’Eglise le statut d’« association d’utilité publique ». A ce titre, celle-ci est également habilitée à recevoir des dons et legs.
Cette approbation fait suite à la reconnaissance complète de la religion de Scientologie en Afrique du Sud obtenue il y a quelques années et aux récentes reconnaissances religieuses obtenues en Espagne et au Portugal, ainsi qu’à la décision de la Cour Européenne des Droits de l’homme. La Scientologie a été reconnue comme religion dans de nombreux autres pays comme la Suède ou la Nouvelle-Zélande.
« L’Afrique du Sud démontre une fois encore qu’elle est devenue une démocratie adulte et moderne, qui ne craint pas d’intégrer tous les courants d’une société multi-ethnique et multi-culturelle »
explique Danièle Gounord, porte-parole de l’Eglise.
Elle ajoute : « Par contre, en France, la MIVILUDES entretient toujours un climat de polémique détestable et n’a pas encore compris qu’aucune censure n’a jamais arrêté les idées nouvelles ni les campagnes humanitaires. »
Pour plus d’informations sur les reconnaissances de la Scientologie dans le monde, voir : Les reconnaissances de la Scientologie
La Scientologie ne laisse pas indifférent et fait parler d’elle.
Cette visibilité se constate dans tous les médias et surtout sur internet.
Sur le web francophone, lorsqu’on classe les nouveaux mouvements religieux en nombre de pages indexées par Google.fr, l’Eglise de Scientologie arrive en tête, avec 372 000 pages (le 29.11.07), devant les Témoins de Jéhovah, les Mormons et les autres nouveaux mouvements religieux.
Ce résultat traduit l’activisme des scientologues dans de nombreux domaines : lutte contre la discrimination religieuse, défense des droits de l’homme, lutte contre les abus psychiatriques, informations sur le danger des drogues, promotion de valeurs morales laïques.
Les scientologues ne vivent pas coupés de la réalité. Comme l’a écrit un sociologue, la Scientologie est une religion « intra-mondaine », qui cherche à améliorer le monde. Mais cette amélioration commence avant tout par une amélioration de la personne humaine. Les scientologues croient en l’Homme.