Le président du CFSD, Michel Raoust, et toute son équipe de bénévoles souhaitent à tous les lecteurs de ce blog une heureuse année 2009, placée sous le signe de la confiance restaurée et de la tolérance.
Ces deux valeurs, confiance et tolérance, ont été sérieusement mises à mal en 2008. La crise financière et l’affaire Madoff ont sérieusement ébranlé notre confiance dans les banques et les institutions financières à qui nous confions notre argent, et dans les autorités qui les contrôlent.
Or, la confiance est un ingrédient vital dans les relations humaines. L’humaniste américain Ron Hubbard, auteur d’un code moral laïc, le Chemin du Bonheur, écrit :
« La confiance mutuelle est la fondation sur laquelle se construisent les relations humaines. Sans elle, tout seffondre. La loyauté est une qualité hautement appréciée. Ceux qui se montrent dignes de confiance bénéficient de l’estime de leur entourage. Ceux qui démontrent qu’on ne peut plus leur faire confiance encourent le mépris général. »
Souhaitons que les gouvernements prennent toutes les mesures nécessaires pour restaurer rapidement la confiance. De notre côté, faisons tous chacun ce qu’il faut pour mériter la confiance de nos concitoyens.
L’instrumentalisation de la religion pour justifier des actes malveillants, ou les attaques contre les religions au nom d’une philosophie matérialiste détruisent une des bases des relations humaines : la tolérance. Comme Ron Hubbard l’écrit dans le Chemin du Bonheur :
« La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu’on ne peut pas exprimer ses croyances. En essence, le concept de tolérance implique le fait suivant : lorsqu’on cherche à détruire ou attaquer la foi ou les croyances d’un autre, il en résulte invariablement de graves conflits. »
Souhaitons en 2009 un monde plus tolérant !
Au cours de l’année qui vient de s’achever, les scientologues et des bénévoles ont distribué 4,2 millions d’exemplaires du Chemin du Bonheur, ce code laïc qui promeut, entre autres, les valeurs de confiance et de tolérance. Une contribution non négligeable pour une planète plus humaine !
Bonne année !
Après sa diatribe haineuse qui lui a valu les remontrances du président de lAssemblée Nationale (voir les dérives sectaires de Jean-Pierre Brard), cest maintenant au tour de la Justice de tenter de mettre fin aux dérives sectaires du député apparenté communiste Jean-Pierre Brard, ex-maire de Montreuil.
Nous publions ci-après une dépêche de lAFP datée du 18 décembre, et intitulée « Brard condamné pour avoir privé de parole une élue parée dune croix ».
« Lex-maire de Montreuil, Jean-Pierre Brard (app-PCF), a été condamné jeudi à 1500 euros damende par le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir refusé, au nom de la défense de la laïcité, de laisser sexprimer en 2006 une élue portant une croix.
Le député le plus consulté sur ces questions de laïcité a été reconnu coupable de refus du bénéfice dun droit par chargé de mission de service public à raison de religion (discrimination réprimée par larticle 432-7 du code pénal), après une action engagée par Patricia Vayssière, élue du Mouvement national républicain (MNR, extrême droite) à Montreuil de 2001 à 2008. Il devra en outre lui verser 5000 euros de dommages et intérêts.
La 14e chambre du tribunal considère que le député a fait une confusion entre le principe de neutralité exigé dans les services publics et la non-neutralité dun conseil municipal où tout le monde doit pouvoir sexprimer.
Lors de la séance du conseil municipal du 8 novembre 2006 consacrée au budget, Mme Vayssière portait une croix brillante denviron 6 cm sur un pull noir. Je prierai Mme Vayssière de faire disparaître toute forme dexhibitionnisme religieux provocateur, qui est une violation de la laïcité, avait dit M. Brard en privant ensuite lélue de micro malgré ses protestations véhémentes.
Se présentant comme laïc convaincu mais pas laïcard, lex-maire avait expliqué le 20 novembre au tribunal avoir voulu garantir la neutralité de son assemblée. Il a invoqué lesprit des lois, et notamment celle sur la laïcité de mars 2004 interdisant dans les écoles les signes religieux ostensibles.
Pour le procureur Rémi Chaise, qui avait requis sa condamnation à un stage de citoyenneté, lélu sest laissé aller à donner à ses convictions personnelles une portée quelles ne pouvaient avoir au regard de la loi et a privé sa concitoyenne de lexercice de sa liberté religieuse. »
Google vient de publier son étude des tendances 2008 sur les sujets les plus fréquemment recherchés sur son moteur de recherche. L’étude s’intitule « 2008 Year-End Zeitgeist ». Selon Google, « Zeitgeist » signifie « l’esprit du temps » et Google s’efforce de capturer cet esprit en explorant « les nouveaux et excitants termes de recherche de l’année ».
Sur Google.com aux Etats-Unis, « Qu’est-ce que la Scientologie ? » arrive en 6ème place dans la série des recherches sous forme de question « Qu’est-ce que ? », après 1) Qu’est-ce que l’amour ? 2) Qu’est-ce que la vie ? 3) Qu’est-ce que Java ? 4) Qu’est-ce que SAP ? 5) Qu’est-ce que RSS ?
« Ce résultat montre encore une fois l’intérêt croissant du public pour la Scientologie », a annoncé Danièle Gounord, porte-parole des églises de Scientologie en France. « C’est pourquoi nous mettons en ligne le maximum d’informations nous concernant, afin que les gens trouvent une réponse aux questions qu’ils se posent et se fassent librement leur opinion, en particulier sur le site www.scientologie.fr ».
La religion de Scientologie a été fondée par Ron Hubbard. La première église a été établie aux Etats-Unis en 1954. Depuis lors, la Scientologie s’est développée et compte plus de 7500 églises, missions et groupes et plus de 10 millions de membres dans 164 pays.
Note : Java est un langage informatique. SAP est un ensemble de logiciels pour les entreprises. RSS est un format déchanges de données pour internet.
Le tribunal correctionnel de Paris vient de condamner à trois ans d’emprisonnement, dont 20 mois ferme, et à 30 000 euros d’amende l’ancien magistrat Jean-Louis Voirain, pour des faits de trafic d’influence et de corruption, dans l’affaire dite du « Sentier 2 », un vaste réseau de blanchiment d’argent entre la France et Israël.
Jean-Louis Voirain était le premier substitut du procureur de Bobigny (Seine-Saint-Denis) avant d’être mis en examen et suspendu de ses fonctions de magistrat.
J.-L. Voirain était un ami de longue date de l’ancien juge Georges Fenech. Les deux hommes ont dirigé ensemble l’Association Professionnelle des Magistrats (APM) de 1996 à 1998, J.-L. Voirain en étant le secrétaire général et G. Fenech le président. J.-L. Voirain a également participé avec Georges Fenech à la curieuse « mission d’observation » du scrutin présidentiel de 1998 au Gabon, ayant abouti à la réélection du président Bongo. Ce voyage, dont les frais avaient été entièrement pris en charge par le gouvernement en place, avait suscité un tollé dans le milieu judiciaire.
S’ajoutant au scandale provoqué en 1998 par la publication de propos antisémites dans la revue de l’APM, il avait coûté à Fenech sa nomination attendue au poste de premier juge d’instruction à Paris. Celui-ci avait préféré démissionner de l’APM en demandant cinq ans de disponibilité de la magistrature.
Après le marchand d’armes Pierre Falcone, le substitut indélicat ! Décidément, Georges Fenech, adepte de la « tolérance zéro » avait de bien curieuses relations ! Mais tandis qu’il se produisait en si triste compagnie, les scientologues, eux, se mobilisaient dans le monde entier pour restaurer les valeurs morales. Ils ont distribué à ce jour plus de 78 millions de livrets dun code moral laïc dont le précepte 6 stipule « donnez le bon exemple » et le précepte 9 « ne faites rien d’illégal ». A mille lieues des valeurs d’un J.L. Voirain ! Monsieur Fenech, les scientologues n’ont vraiment pas les mêmes relations !
Décidément, Georges Fenech n’a pas les faveurs des journaux (voir article Fenech/La Croix dans le blog). Le journal Le Monde, dans son édition de vendredi 5 décembre, vient de lui consacrer une pleine page.
Voici des extraits de cet article signé par Alain Salles et intitulé « Georges Fenech, juge et accusé ».
« Il a préparé tous ses dossiers pour le rendez-vous. Des chemises multicolores, rouge pour « Angolagate », mauve pour « Affaire Terrail », rose pour « Invalidation Conseil constitutionnel », un dégradé de couleurs qui va sans doute du plus grave au moins préoccupant, dans toutes ces affaires qui lui empoisonnent la vie politique depuis plus de dix ans. Ancien juge, ancien député, Georges Fenech a mauvaise réputation. Il traîne ces affaires comme des boulets qui perturbent son ascension. Mais ne l’empêchent pas. » [ ]
« L’ancien juge retrouve le tribunal, de l’autre côté de la barre, lundi 8 décembre, pour le procès de l’Angolagate. Il a été mis en examen par son ancien collègue Philippe Courroye. Les deux hommes se sont croisés à Lyon pendant les années 1980. Leurs styles diffèrent. Courroye aime l’ombre, Fenech prend rapidement goût aux lumières des caméras. »[ ]
« La célébrité – et les ennuis – de Georges Fenech commencent vraiment lorsqu’il devient président de l’Association professionnelle des magistrats (APM), un syndicat clairement ancré à droite (voire plus), né pour lutter contre la politique de Robert Badinter, ministre de la justice en 1981. Georges Fenech a de grandes ambitions pour l’APM. Il veut rapprocher les magistrats du monde de l’entreprise. Il va lui-même démarcher les clients pour les abonner à sa revue confidentielle.
C’est ainsi qu’il est présenté à Pierre Falcone et qu’il se retrouve sur les bancs du palais de justice. Pierre Falcone et sa société Brenco souscrivent vingt-cinq abonnements pour deux ans pour un montant de 100 000 francs (15 000 euros), une somme considérable pour l’APM. »[ ]
« La revue de l’APM a porté malheur à Georges Fenech. Le président et directeur de la publication ne voit pas un article écrit par l’un de ses membres, Alain Terrail. A ce moment-là, la guerre de l’APM avec le Syndicat de la magistrature (gauche) est à son comble. Fenech a écrit un pamphlet contre ce syndicat ennemi. Albert Lévy, substitut du procureur de Toulon, subit les feux croisés de la municipalité Front national et de la section locale de l’APM. Alain Terrail, avocat général à la Cour de cassation, croit faire de l’humour : « Tant va Lévy au four… qu’à la fin il se brûle ! » Le texte provoque un tollé et va entraîner la disparition progressive du syndicat. Fenech, qui a toujours assuré n’avoir jamais vu le texte – et a aussitôt démissionné de l’APM -, est condamné comme complice d’injure raciste envers Albert Lévy. Le tribunal a dispensé Georges Fenech de sa peine, mais l’opprobre est resté, et le suit encore. »[ ]
« Une dernière affaire va sceller le destin de Fenech, magistrat. Alors qu’il s’apprête à devenir juge d’instruction à Paris, sur proposition du ministère de la justice, quand Elisabeth Guigou est garde des sceaux, sa participation à une commission chargée de contrôler les élections au Gabon crée une nouvelle polémique. La chancellerie revient alors sur une décision qui ne l’enthousiasmait guère. »[ ]
« Il est temps pour lui de passer pour de bon au combat politique. Il veut faire de Givors (Rhône) son fief électoral. [ ] Il est réélu dans un fauteuil en 2007, mais trébuche sur un buffet. Le paiement des provisions a été payé directement sans passer par un mandataire financier. C’est une infraction au code électoral. Il est invalidé, reçoit le soutien de nombreux députés, de droite comme de gauche. « Je suis victime d’une loi qui va être modifiée, et je fais un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme. » Le défenseur des victimes pose en victime. La boucle est bouclée : « L’Angolagate, l’affaire Terrail, l’invalidation de mon élection ! Je suis à plaindre, pas à condamner. » »
L’homme qui pourfend les minorités religieuses et leurs membres sans s’inquiéter des conséquences pour leur vie privée et leur vie professionnelle se plaint désormais du mauvais traitement qui lui est réservé dans les médias. Pour un peu, nous le plaindrions aussi .
Le journal dominical allemand Welt am Sonntag vient de publier les propos encourageants d’un haut responsable sur le statut de l’Eglise de Scientologie.
Selon une dépêche AFP du 15 novembre, Jörg Schönbohm, ministre de l’Intérieur de l’Etat du Brandebourg et actuel président de la commission des ministres de l’Intérieur (IMK) a déclaré au journal :
« Nous sommes arrivés à la conclusion qu’une interdiction n’est pas appropriée »[ ] « Nous vivons dans un système de libertés démocratiques dans lequel la liberté d’opinion constitue un point important »
, a-t-il affirmé.
Et d’ajouter :
« Quiconque croit sérieusement que nous sommes menacés par 5 000 scientologues est, à mon avis, un poltron ».
L’IMK avait demandé l’an dernier à l’Office chargé de la protection de la constitution (le service chargé du renseignement intérieur) d’effectuer une enquête pour déterminer si l’Eglise de Scientologie constituait un danger pour la démocratie allemande.
L’Office a remis à l’IMK fin septembre un rapport de 46 pages.
Les protecteurs de la Constitution évoquent dans ce rapport une « image de la situation pleine de lacunes » véhiculée par les détracteurs de la Scientologie et mettent en garde contre une « perte de réputation pour les organismes gouvernementaux concernés » si une procédure était engagée contre la Scientologie.
D’après leur enquête, ni les statuts ni les autres prises de position de la Scientologie « ne permettent de conclure que l’association poursuit des buts répréhensibles ».